Violence Conjugale – 151ième partie
Violence conjugale (suite) Dans un chapitre plein d’humour et d’arrogance (enfin) l’auteur démantibule la forteresse jusqu’ici inexpugnable du violeur, naïf ou cynique profiteur de ce qu’il prend pour de la virilité, et braque un projecteur libérateur sur le réduit où se cachait la femme violée, honteuse mais prétendument comblée. En nous racontant l’histoire du viol au-delà de ses apparences, elle a mis en évidence non seulement l’abus de pouvoir qu’il constitue, mais sa fonction morale et sociale, et, par voie de conséquence, elle a éclairé les véritables motifs de l’indulgence des hommes et de la résignation des femmes. « Depuis les temps préhistoriques, affirme-t-elle, le viol constitue le plus efficace des procédés d’intimidation qui permettent à l’ensemble des hommes de maintenir dans un état de crainte et d’insécurité l’ensemble des femmes ». Le viol n’est donc pas un crime sexuel, mais un acte de violence et d’autorité. Elle en ...