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Affichage des messages du août, 2024

Violence Conjugale – 156ième partie

  Violence conjugale (suite)   Je vous propose de vous attarder sur ce qui se passe dans votre corps lorsque vous faites l’amour. Lorsque vous faites l’amour, votre corps devient une  véritable usine chimique (comme dirait l’autre) . Plusieurs hormones jouent un rôle crucial dans cette expérience, leurs combinaisons créant un puissant et complexe feu d’artifice biochimique. Commençons par l’ocytocine : Souvent appelée  «  hormone de l’amour  »,  je préfère pour ma part parler d’«hormone de l’attachement », elle est en effet libérée en grande quantité pendant les câlins, les caresses et l’acte sexuel. Elle favorise les sentiments d’attachement et de confiance, renforçant les liens entre partenaires.  Pour cette raison, elle jouerait également un rôle dans la fidélité amoureuse : d’aucun parlent même d’«hormone de la monogamie ».  La dopamine   Associée au plaisir et à la récompense, elle est libérée en grande quan...

Violence Conjugale – 155ième partie

  Violence conjugale (suite)     Qu’est-ce que la sexualité connectée? Personne ne nous a appris à vivre notre sexualité. Bien souvent, nous en avons  une idée restreinte , inspirée par les magazines ou les films. L’accent est mis sur la performance, sur la pénétration et l’orgasme. Il faut  «  assurer au lit coûte que coûte ». Cela met une  pression immense  sur les deux partenaires : est-ce que je vais réussir à satisfaire l’autre, à lui donner du plaisir? Résultat : nous ne sommes pas vraiment connectés à l’autre, ni même à nous mêmes. Nous avons peur de le décevoir, de ne pas faire  «  comme il faut  » , nous n’osons pas nous laisser aller à ce qui nous fait vraiment du bien. La sexualité connectée vous propose de vous libérer de toutes ces idées reçues et de vous reconnecter à vous, à vos ressentis et à ceux de votre partenaire. Elle vous permet de mettre votre pensée dans chacun de vos câlins, baisers et caresse...

Violence Conjugale – 154ième partie

  Violence conjugale (suite)   Dans cette partie de mon travail, j’aborde toutes les questions que l’on peut se poser sur la relation conjugale, sur la sexualité, celles que vous n’osez pas poser à votre partenaire, vos amis et que vous n’osez même pas taper sur votre moteur de recherche. Il s’agit des  différences   hommes-femmes , de nos attentes inconscientes ou encore de nos idées reçues autour de l’acte sexuel. Vous ne considèrerez plus jamais votre vie sexuelle de la même manière après avoir lu ce document où vous trouverez des conseils ultra-concrets à appliquer directement dans votre vie de tous les jours. Vous découvrirez notamment :  -  Comment passer d’une sexualité linéaire ( «  c’est toujours pareil  » ) à une sexualité jaillissante (qui s’adapte au moment présent, à vos envies, etc.); -  Le mythe de la frigidité : ce ne serait pas vraiment un problème, mais simplement une question de  timing ; -  L’importance...

Violence Conjugale – 153ième partie

  Violence conjugale (suite)   Cette image passive de nous-mêmes, nous la découvrons parfois avec stupeur; dans l’histoire dans la morale, dans les moindres détails de notre éducation. Comment interpréter désormais, sinon avec des lunettes correctrices, c’est-à-dire féministes, que nous tend l’auteur, les contes de fées, par exemple, qui ont bercé notre enfance et coloré nos rêves? Comment ne plus voir la terreur diffuse qui rôde sur les chemins et dans les forêts, menaçant des petites filles? Comment intégrer sans révolte la sottise, la passivité, l’inaptitude totale à se défendre et le manque d’imagination qui sont les caractéristiques constantes des personnages féminins? Du petit chaperon rouge et de sa pauvre grand-mère par exemple, dévorées sans résistance par le loup et sauvées par un bucheron mâle mais plus fort et plus rusé que le loup. Moralité : mesdames ou mes demoiselles, que vous ayez sept ou soixante-dix- sept ans, si vous ne voulez pas être mangées, restez ...

Violence Conjugale – 152ième partie

Violence conjugale (suite)     Mais aujourd’hui les femmes battues protestent, les prostituées parlent et les femmes violées se mettent elles aussi à oser témoigner. La presse feint de s’alarmer du nombre croissant des viols; ce qui croit en réalité, c’est le nombre des plaintes pour viol, car les femmes commencent à se libérer de cette mentalité d’agneaux voués au sacrifice qu’on leur avait inculquée. Susan Brownmiller le montre d’une manière éclatante : les femmes ont toujours été éduquées et conditionnées à subir l’agression et la violence comme une fatalité. Nous en avions l’intuition vague, après ce livre nous ne pourrons plus l’ignorer; il y a quelque chose à faire. Le viol, comme la prostitution, n’est pas une situation irréversible, un des maux rédhibitoires de l’humanité. Ils n’ont duré qu’autant qu’a duré notre résignation. « Aucun homme et aucune femme, a écrit le critique du New York Times, ne pourra fermer ce livre en conservant les attitudes, les préjug...