Violence Conjugale – 152ième partie

Violence conjugale (suite)

 

 

Mais aujourd’hui les femmes battues protestent, les prostituées parlent et les femmes violées se mettent elles aussi à oser témoigner. La presse feint de s’alarmer du nombre croissant des viols; ce qui croit en réalité, c’est le nombre des plaintes pour viol, car les femmes commencent à se libérer de cette mentalité d’agneaux voués au sacrifice qu’on leur avait inculquée. Susan Brownmiller le montre d’une manière éclatante : les femmes ont toujours été éduquées et conditionnées à subir l’agression et la violence comme une fatalité. Nous en avions l’intuition vague, après ce livre nous ne pourrons plus l’ignorer; il y a quelque chose à faire. Le viol, comme la prostitution, n’est pas une situation irréversible, un des maux rédhibitoires de l’humanité. Ils n’ont duré qu’autant qu’a duré notre résignation. « Aucun homme et aucune femme, a écrit le critique du New York Times, ne pourra fermer ce livre en conservant les attitudes, les préjugés ou les refus qu’il avait en l’ouvrant. C’est un genre de compliment qu’on peut faire à très peu de livres ».


 

*À suivre*

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