Violence Conjugale – 66ième partie
Violence conjugale (suite) 1) La femme battue ne présente pas un profil différent de celui de la population en général. À ce sujet, l’étude de Rosembaum et d’Orelary démontre qu’il n’y a pas de différences notables, entre un groupe de femme violentée et un groupe de femmes qui n’ont pas vécu de violence. Le profil des deux groupes s’avère similaire. La femme battue se retrouve dans tous les milieux sociaux et économiques. Elle peut appartenir à n’importe quel groupe d’âge et être scolarisée ou non. Comme la relation de violence se développe en fonction des rapports de domination, il n’y a pas de caractéristiques personnelles qui peuvent expliquer ou justifier la perte de contrôle d’une autre personne. En effet, l’acte d’agression appartient à celui qui la commet. En ayant un portrait rigide et caricatural de la femme battue, l’intervenante peut ne pas la percevoir comme une victime potentielle. En eff...