Violence Conjugale – 63ième partie

 Violence Conjugale (suite)

 

 

1.    Le réseau social

 

La socialisation familiale désigne les relations d’échange entre une famille et son entourage.  Ces échanges peuvent répondre à des besoins matériels ou économiques mais aussi à des besoins d’ordre effectif.

 

Le réseau d’une famille peut comprendre des membres de la famille et de la parenté, des personnes du voisinage, des amis, des collègues du travail.  

 

Trois types de réseaux familiaux peuvent être observés. Le réseau de clan compte beaucoup sur la famille et la parenté.  C’est un réseau propre aux quartiers populaires où les familles se voisinent et se soutiennent mutuellement par une foule de services rendus.  Le réseau du couple favorise les relations entre couples recrutés parmi les collègues de travail de mari.  C’est souvent un réseau déterré car les amis des enfants et de la famille n’habitent pas le même quartier.  Enfin, le réseau de type individuel est composé de relations hétérogènes où les voisins et les amis prennent une place importante.

 

 

2.    La violence familiale

 

Le sentiment d’insécurité parmi la population est plus élevé bien que la violence civile soit éliminée, sauf en ce qui concerne la violence familiale qui est maintenant possible aux poursuites judiciaires.  La société est désormais moins tolérante face aux formes de violence survenant dans la vie privée, même si, dans l’espace public, la représentation de la violence est omniprésente.  La violence familiale comprend la violence conjugale, la maltraitance et les agressions sexuelles.

 

Les notions de pouvoir et d’inégalité entre les hommes et les femmes sont au cœur de la violence et des agressions.  La dépendance des victimes, la domination des agresseurs, tel est le schéma classique de la violence familiale sur fond de culture patriarcale où la violence devient un moyen de contrôle des hommes à l’égard des femmes.

 

 

*À suivre*

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 4e partie

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 18e partie

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 8e partie