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Affichage des messages du août, 2022

Violence Conjugale – 53ième partie

  Violence conjugale (suite)     Les facteurs individuels de risque dans la violence conjugale   Hommes agresseurs Facteurs communs aux agresseurs et aux victimes Femmes victimes Vivant un stress continue élevé relié à plusieurs difficultés (emploi, relation conjugale, difficultés financières, toxicomanies, etc.) -      Vulnérabilité émotionnelle (dépendance affective, jalousie) -      Rôle masculin stéréotype et intériorisation élevée des valeurs masculines traditionnelles : agressivité, force, domination, seul pourvoyeur, etc.) -      Faible scolarité (facteur, relatif, car la violence conjugale est présente aussi dans les milieux aisés). Antécédents familiaux : avoir été victime de violence familiale ou témoin de violence conjugale dans la famille d’origine.   Reproduction inter-générationnelle de la violence par le biais de la socialisation des enfants . -       À ...

Violence Conjugale – 52ième partie

  La violence conjugale (suite)       L’enquête sur la violence envers les couples québécois (2005) met en évidence certaines caractéristiques quant aux femmes victimes. -       Les taux de violence sexuelle et physique sont plus élevés chez les femmes dont l’indice de soutien social est faible.  Celles-ci sont plus insatisfaites de leur vie sociale, sont isolées pendant leur temps libre, n’ont personne dans leur entourage pouvant leur offrir de l’aide, se confient moins, lorsqu’elles le font, c’est tout de même à des personnes de leur entourage plutôt qu’aux réseaux d’aide formelle.   -       Elles ont un niveau élevé de détresse psychologique et un piètre état de santé mentale.  Il en est de même pour le conjoint agresseur.   -       Le jeune âge des femmes et de leur conjoint assorti à une courte durée de la relation (quatre ans et moins) sont reliés à des taux...

Violence Conjugale – 51ième partie

  Violence conjugale (suite)     Les facteurs individuels   Les études effectuées auprès des agresseurs démontrent que les facteurs individuels suivants peuvent laisser présumer de la propension à utiliser la violence : le fait d’avoir été maltraité durant son enfance ou d’avoir assisté à des scènes de violence conjugale, la faible estime de Soi, le stress occasionné par des difficulté, la vulnérabilité émotionnelle, la faible scolarité, et le degré d’intériorisation des valeurs masculines traditionnelles qui associent la masculinité à l’agressivité.   Toute une gamme d’incidents peuvent déclencher la crise de violence mais il apparaît que la grossesse constitue un facteur déclenchant important (statistique Canada, 1993).  Elle suscite des réactions violentes de la part du conjoint qui craint de perdre l’exclusivité affective de sa conjointe.   Le facteur individuel dont l’incidence sur la violence conjugale a été le plus clairement démontré ...

Violence Conjugale – 50ième partie

  Violence conjugale (suite)     La discrimination sexiste   Comme on l’a souligné précédemment l’inégalité sociale entre les hommes et les femmes est la pierre d’assise de l’expression de la violence conjugale. La dépendance économique de l’épouse face à son conjoint rend possible le contrôle de celui-ci sur sa femme.  Celle-ci étant démunie financièrement, il lui est très difficile de briser le cercle de la violence.   Mais l’inégalité n’est pas seulement économique : elle concerne tous les aspects de la vie sociale du travail aux loisirs, de la justice aux services publics.  La discrimination à l’égard des femmes est encore bien réelle, inscrite dans les codes culturels et dans les structures sociales.     La tolérance sociale   Il peut paraître paradoxal de prétendre extraire la violence des relations conjugales (gouvernement du Québec,1996) alors que notre société tolère différents niveaux d’expression de la viol...