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Affichage des messages du décembre, 2024

Violence Conjugale – 173ième partie

  Violence conjugale (suite)     En 2020 une étude avait déjà permis d’établir médicalement que  le cerveau des personnes amoureuses ne fonctionne   littéralement pas de la même façon que le cerveau des personnes célibataires  : leurs réseaux neuronaux sont organisés différemment.    L’imagerie à résonnance magnétique (IRM) avait en effet démontré qu’une personne au stade précoce de l’amour (durant les premières semaines) avait un cerveau altéré (dont les différentes parties sont moins bien interconnectées) mais plus sensible aux émotions.   Très concrètement, cette étude confirmait que, lorsque l’on tombe amoureux… on a l’esprit ailleurs, et que l’on est même provisoirement un peu  «  idiot  » .    Cette même étude avait, par ailleurs, permis de battre en brèche la théorie jusqu’ici dominante selon laquelle l’amour se traduisait, en termes d’activité cérébrale, par le même « profil » que l’addiction. Un cer...

Violence Conjugale – 172ième partie

  Violence conjugale (suite)     Regard dépassionné sur la passion   Commençons par le début. Vous venez de rencontrer quelqu’un, ou bien vous connaissez quelqu’un depuis un moment et commencez à nourrir de forts sentiments pour cette personne.   Vous éprouvez les papillons dans le ventre au début d’une histoire d’amour, le cœur qui bat la chamade lorsque vous retrouvez et vous blottissez dans les bras de l’être aimé, votre peau qui frissonne sous ses doigts…   Bien que l’amour entre deux êtres réveille quasiment tous nos organes et qu’un gros cœur rouge soit universellement devenu le symbole de l’amour et des passions qu’il déclenche,  c’est bel   et bien le cerveau   le chef d’orchestre de ce moment très particulier de l’existence .    Le fait n’est évidemment pas nouveau, et a fait l’objet de plusieurs études même si, paradoxalement, sur un sujet aussi universel que l’amour « passionnel » ou « romantique », la...

Violence Conjugale – 171ième partie

  Violence conjugale (suite)     Tomber Amoureux, puis se quitter (et ce qui se passe entre les deux).   Chers amis,    Ça va vous paraître idiot, mais la seule chose que j’ai retenue du film : « Un indien dans la ville », c’est la définition de l’amour que   donne Thierry L’Hermitte  à son jeune Indien de fils :   «  Quand on aime quelqu’un, comment t’expliquer? C’est comme si on avait une grande image devant les yeux. Ça prend toute la vue, ça cache le reste, on ne voit pas les autres femmes  » .   C’est assez bien vu (sans jeu de mot), je trouve.  La personne aimée, surtout au début d’une relation, occupe tout l’espace de nos pensées et de nos désirs.  Puis, le même personnage décrit, à sa façon, la fin d’une histoire d’amour :   «  Au début, tu as toujours l’image devant les yeux, mais elle s’éloigne petit à petit. Puis un matin, tu te réveilles, tu vois ta vie devant toi. P...

Violence Conjugale – 170ième partie

  Violence conjugale (suite)     1-     Une connexion à l’autre :    C’est ce qui donne vous envie de passer du temps avec votre partenaire. C’est la complicité que vous créez dans les moments du quotidien, les rires, les jeux, les petits bisous, « les chamailleries » qui peu à peu font monter le désir à l’intérieur de vous.   2-     Une pleine conscience dans l’intimité :   C’est ce qui permet de goûter pleinement à chaque sensation, caresse, baisers… et à vous laisser peu à peu inonder par une vague d’excitation et de plaisir. Je sais que cela peut paraître simpliste, mais c’est la clé d’une intimité qui  dépasse le temps et   l’espace . Et lorsque vous goûtez à cette « nouvelle intimité », cela peut radicalement changer votre vie à deux, que ce soit dans la sexualité ou dans la vie de tous les jours.   Celle-ci peut devenir beaucoup plus puissante que ce que vous avez vécu pe...