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Affichage des messages du septembre, 2024

Violence Conjugale – 160ième partie

Violence conjugale (suite)   L’âge de glace Sans être nouveau, le phénomène n’est ni récent, ni Franco-canadien : un Américain sur quatre préfère regarder Netflix plutôt que de faire l’amour; plus du tiers des japonais de 16 à 19 ans sont  «  asexuels  ».  Ils ne sont pas du tout intéressés par la sexualité.  Un phénomène d’une telle ampleur n’a pas qu’une seule cause :  On peut citer notamment l’omniprésence matérielle et mentale des écrans ou le phénomène  Me too,  qui a certes permis une prise de conscience des abus en matière de sexualité, mais aussi considérablement refroidi et compliqué les rapports amoureux placés sous la coupe de la méfiance et de la défiance. Ces deux raisons conjuguées font qu’aujourd’hui, selon François Kraus, directeur du Pôle politique et Actualité à l’IFOP, un nombre croissant de jeunes préfèrent le porno à la sexualité  «  dans la vie   réelle » :  «  une propor...

Violence Conjugale – 159ième partie

  Violence conjugale (suite)   Changement d’époque   Soyons honnêtes : les livres de Neale Donald Walsh sont très  New Age  et ses conversations avec Dieu semblent, en grande partie, les héritières de la philosophie  peace and love !  Mais ses valeurs et ses idées sont d’autant plus intéressantes qu’elles semblent aujourd’hui complètement mises sous le boisseau. Le livre rappelle l’importance de vivre sa sexualité librement et avec respect mutuel. Les jugements moraux traditionnels y sont souvent considérés comme limitants et non alignés avec la véritable nature spirituelle de la sexualité. La sexualité est en effet une intégration harmonieuse de l’esprit et du corps. C’est une expérience holistique qui transcende le simple plaisir physique pour toucher au spirituel. Les idées traditionnelles de culpabilité et de honte liées à la sexualité y sont rejetées. La sexualité est vue comme naturelle et belle. Et surtout, l’amour et la sexualité sont des ...

Violence Conjugale – 158ième partie

Violence conjugale (suite)   La prolactine :  Également libérée après l’orgasme, cette hormone contribue à la sensation de relaxation et de la satiété. C’est elle qui peut vous donner envie de dormir après l’amour. Elle est également impliquée dans la régulation de l’appétit sexuel. Ensuite, selon que vous êtes un homme ou une femme, d’autres hormones rentrent en compte, en particulier en amont, pour le rôle qu’elles jouent dans le désir sexuel : la testostérone pour les hommes, et les œstrogènes pour les femmes. Il n’y a pas que la chimie dans la vie (ni dans l’amour) Cette lecture biochimique de l’acte sexuel est forcément réductrice, tout comme est réducteur le fait de ne considérer la sexualité que sous l’angle utilitaire de la reproduction. L’amour est décrit ici comme l’essence même de l’existence et la force qui soutient tout l’univers; c’est la réalité ultime et la plus pure de l’être. La sexualité est vue comme une expression divine et sacrée de l’amour...

Violence Conjugale – 157ième partie

  Violence conjugale (suite)   La sérotonine : Elle joue un rôle crucial dans la régulation de l’humeur. Souvent appelée  «  hormone du bonheur  »,  elle est paradoxalement   célèbre pour de tristes raisons : c’est en effet sur les niveaux de sérotonine que jouent la plupart des médicaments antidépresseurs, ce qui a même valu à cette hormone de donner son nom à l’un des romans du plus célèbre des écrivains dépressifs français Michel Houellebecq. Mais revenons à nos papouilles; Pendant l’acte sexuel, la sérotonine est libérée, contribuant à une sensation de bonheur et de bien-être général. Sa sécrétion permet également d’aider à réguler le sommeil et l’appétit, et son augmentation peut améliorer la qualité du sommeil post-coïtal et favoriser une sensation de satiété et de relaxation.  Les endorphines : Libérées pendant l’orgasme, ces hormones procurent une sensation de bien-être et d’euphorie, aidant à réduire le stress et à améliore...