Violence Conjugale – 147ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

 

Dans un manuel de défense et de survie destiné aux femmes américaines, Andréa Médéa et Kathleen Thomson expliquent très clairement comment s’est opéré ce transfert de responsabilités, si avantageux pour le violeur; « l’homme est un agresseur-né » c’est le soldat qui assiège les forteresses. La femme elle, est la gardienne des portes, le défenseur des trésors sacrés. Lorsque le mâle force l’entrée et s’empare du trésor, il a réussi son opération. Il n’y a pour lui aucune cause de culpabilité ou de remords. La femme, par contre, a failli à son devoir. La société, sa famille, la police et les tribunaux la traiteront en conséquence. Et leurs réactions paraîtront à ces femmes traumatisées souvent plus terribles que le viol lui-même, parce qu’elles sont injustes, cruelles, et que ce qu’elles sous-entendent est « affreux ».

 

*À suivre*

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