Violence Conjugale – 146ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

 

Il fallait que ce soit une femme qui nous libère de ce cercle vicieux en rompant enfin le silence, en comblant enfin cette lacune inadmissible (mais non pas inexplicable). Dans la longue histoire secrète du masculin et du féminin. Du magistral ouvrage de Suzan Brownmiller une critique américaine a écrit (qu’on ne pouvait plus être le même homme après l’avoir lu). Et il est vrai que tout lecteur, toute lectrice de bonne foi seront profondément choqués en découvrant la violence, l’ampleur et la permanence des faits, mais surtout ce qui se cache derrière ces faits. L’auteur y raconte non seulement l’histoire insoupçonnée du viol, depuis les temps bibliques où la « victime » était lapidée à mort, jusqu’au viol collectif de My Lai par les soldats américains du Vietnam le 16 mars 1968, et jusqu’au plus récent et au plus concerté des viols de masse, celui de 300 000 femmes du Bangladesh par l’armée pakistanaise : Mais elle nous raconte aussi l’histoire beaucoup plus instructive, du silence sur tous ces viols.  Silence gardé par les hommes pour les raisons que l’on devine, mais aussi silence des femmes, parce qu’on a réussi ce tour de force de faire du viol le seul crime au monde dont l’auteur se sente innocent et la victime réprouvée.

 

*À suivre*

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