Violence Conjugale – 135ième partie

Violence conjugale (suite)

 

 

Manuel de survie pour les hommes (et les femmes) qui se font larguer.

Malheureusement, dans notre société, il est difficile pour un homme d’exprimer sa fragilité et sa souffrance émotionnelle, par exemple en pleurant ou en se confiant… souvent par peur que cela soit considéré par l’entourage comme un signe de faiblesse, un manque de virilité. 

Mais comme on vient de le voir, reconnaître qu’on souffre n’est pas une faiblesse, mais une force qui nous aide à surmonter les moments difficiles et limite le risque de « somatiser »

 

Pour cela, le maître-mot est :

 

Communiquer :

Ce conseil vous semblera peut-être un peu « bateau », mais il est essentiel pour ne pas rester seul avec sa souffrance.

 

Voici quelques conseils pour les hommes (et les femmes) qui ont du mal à surmonter leurs peines de cœur :

 

1) Soyez à l’écoute de vos émotions. Que ressentez-vous précisément? Ressentez-vous de la tristesse, du désarroi, de la culpabilité ou de la colère? Reconnaître sa souffrance et mettre des mots vous aidera à l’apprivoiser.

2) Confiez-vous à un proche. Dites-lui ce que vous vivez, partagez vos doutes et vos souffrances…il n’aura pas de réponse « toute faite » à vous donner, mais il vous écoutera et c’est cela qui importe. L’empathie de l’autre vous permet de ne plus supporter vos difficultés seul. 

3) Si vous en ressentez le besoin, écrivez ce que vous ressentez dans un carnet. Vous pouvez aussi écrire une lettre à votre ex-conjoint(e). À vous ensuite de décider si vous la lui envoyez …le plus important, c’est de pouvoir évacuer vos émotions négatives (par la parole ou par l’écrit). 

4) N’ayez aucune honte à pleurer si vous en avez envie, les larmes contiennent différentes hormones et molécules qui agissent sur la douleur et la déprime (prolactine, leucine encéphalique, opiorphine). Elles permettent également d’évacuer des hormones liées au stress.

5) Prenez soin de vous, faites des activités qui vous plaisent, voyez vos amis, détendez-vous.

6) Si vous êtes à court de ressources, demandez de l’aide à un thérapeute (psychologue, psychiatre…). Ici encore, il n’y a aucune honte à voir, les « souffrances de l’âme »  doivent être prises avec autant de sérieux que les maladies qui touchent nos organes. 

 

*À suivre*

  

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