Violence Conjugale – 122ième partie
Violence conjugale (suite)
Pour Camus, mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. Et l’origine de la violence émane souvent d’une incapacité à s’exprimer par les mots, d’où l’importance de maîtriser une langue.
Apprendre à penser, à réfléchir, à être précis, à peser les termes de son discours, à échanger les concepts, à écouter l’autre, c’est être capable de dialoguer, c’est le seul moyen d’endiguer la violence effrayante qui monte autour de nous. La parole est le rempart contre la bestialité. Quand on ne sait pas, quand on ne sait pas exprimer, quand on manie que de vagues approximations, comme beaucoup de jeunes de nos jours, quand la parole n’est pas suffisante pour être entendue, pas assez élaborée parce que la pensée est confuse et embrouillée, il ne reste que les poings, les coups, la violence frustre, stupide, aveugle.
*À suivre*
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