Violence Conjugale – 120ième partie

Violence conjugale (suite)

 

Les héros de MBC sont James Bond et Indiana Jones, qui datent de l’époque où les hommes étaient encore des hommes. Autrement dit l’époque où on pouvait encore nous présenter des héros qui étaient des prédateurs sexuels. Et non il n’exagère pas. À quoi ressemble une scène de « séduction » typique avec James Bond et Indiana Jones? Il fait un pas en avant. Elle fait un pas en arrière. Elle a souvent un comportement hostile. Il lui répond comme s’il parlait à une enfant. Elle se retrouve dos au mur. Il se met à six pouces de son visage. Parfois elle pousse le refus jusqu’à tenter de le gifler, il agrippe son poignet. Puis il l’embrasse. 

Non seulement elle n’a jamais donné son consentement, mais elle lui a plusieurs fois envoyé des signaux clairs qu’elle n’était pas intéressée. Tant pis. Ça fait partie du jeu. Un vrai mâle ne se laisse pas décourager aussi facilement. Curieusement, MBC termine sa chronique en reconnaissant que la virilité est subjective puisque la définition varie d’un pays à l’autre. La seule constante est que « l’homme n’est pas une femme, qu’une femme n’est pas un homme ».

 

*À suivre*

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