Violence Conjugale – 119ième partie
Violence conjugale (suite)
La problématique des hommes continue à nous hanter? Alexandre Dumas pose le problème c’est quoi un homme?
Et c’est la question qu’il se pose en lisant cette apologie de la virilité par Mathieu Bock-Côté, pour qui la déconstruction des genres est responsable de la montée des masculinistes.
Si il se fie à cette chronique, la virilité est d’abord et avant tout esthétique. C’est littéralement le seul critère sur lequel MBC élabore. Un homme ne porte pas de jupe (tenue « dégradante » pour un homme qui fait de lui une bête de Carnaval, rien de moins). Il ne se teint pas les cheveux en bleus et ne se met pas de vernis à ongles fuchsia. Jusque-là, ce n’est pas trop compliqué.
Après, le chroniqueur dit qu’un homme viril est un homme sûr de lui, responsable, courtois, élégant, sachant retenir ses larmes « Alexandre Dumas aimerait d’abord dire que ne jamais se remettre en question, ce n’est pas viril. Alors il ne sait pas quoi penser du « sûr de lui ». Pour ce qui est du « responsable » et « courtois », il pense que personne ne reproche ces traits aux hommes. Quant à l’élégance, c’est un critère bien subjectif, et l’élégance de notre chroniqueur n’est pas à la portée de toutes les bourses. Reste les sachant retenir ses larmes, MBC regrette l’époque où on enseignait aux garçons qu’un homme ne doit pas montrer ses émotions, que la sensibilité est un trait féminin. L’époque où le vrai mâle était celui qui gardait tout en dedans jusqu’au moment fatidique ou tout explose, souvent aux dépens de la conjointe ou des enfants. Pas besoin de vous dire que Alexandre Dumas n’aime pas cette image.
*À suivre*
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