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Affichage des messages du juin, 2023

Violence Conjugale – 96ième partie

Violence conjugale (suite)   Elle peut prendre pour substitut d’autres objets ou bien temporairement revenir au Soi. Mais pourquoi ce détournement de la libido de ses objets doit être un processus si douloureux, nous ne le comprenons pas et nous ne pouvons le détruire actuellement d’aucune hypothèse.  Nous voyons seulement que la libido se cramponne à ses objets et ne peut pas renouer à ceux qu’elle a perdus, lorsque le substitut se trouve disponible. C’est bien là le deuil.  Retournons aux hommes violents D’après Godebski, prisonnier d’une vision machiste et patriarcale de leur rôle, ils ont l’impression d’avoir été poussés à bout, d’être les victimes de l’histoire, de frapper pour ne pas perdre la face ou le respect de la femme. Car, depuis quelques années, le sujet des violences des hommes fait régulièrement la une des journaux et la parole des femmes est enfin prise en compte. Les hommes tapent, regrettent, souvent, et recommencent le cycle.   *À suivre*

Violence Conjugale – 95ième partie

Violence conjugale (suite)   Difficulté à faire le deuil Le deuil né de la perte de quelque chose que nous avons aimé ou admiré apparaît naturel au profane qu’il déclare évident. Mais pour les psychanalystes, le deuil est une grande énigme, un de ces phénomènes que l’on ne tire pas au clair en eux-mêmes, mais auquel on ramène d’autres choses obscures. Nous nous représentons que nous possédons une certaine quantité de capacité d’amour, nommée libido qui dans les débuts de notre développement s’était orientée vers le Moi propre. Plus tard, mais en réalité très précocement elle se détourne du Moi et se tourne vers les objets, qu’ainsi d’une certaine façon nous accueillons dans notre moi. Que les objets soient détruits ou qu’ils soient perdus pour nous, et notre capacité d’amour (libido) redevient libre.    *À suivre*

Violence Conjugale – 94ième partie

  Violence conjugale (suite)   Confusion chez les hommes violents   D’après certaines recherches, ces hommes ont peur des femmes intelligentes : apparemment les femmes intelligentes repoussent leurs limites, testent des eaux inconnues, et explorent les mystères de leurs âmes sans effort, il est important pour eux de rester ouvert aux possibilités infinies du monde, en particulier en ce qui concerne l’exploration de ces repères avec quelqu’un d’aussi intelligent.  Les gens intelligents font partie des meilleurs mentors et enseignants dans la vie quotidienne. Ils aiment partager, mais ils aiment encore plus la solitude. Il y aura des moments où ils seront très extravertis et d’autres moments où ils se transforment en personnes très introverties. C’est tout à fait normal, car nous avons tous besoin de temps et d’espace pour récupérer de nos routines quotidiennes. Cela peut devenir fastidieux d’être aussi intelligent.   *À suivre*

Violence Conjugale – 93ième partie

  Violence conjugale (suite)   L’âge n’a pas de rapport avec les femmes violentes, beaucoup de femmes qui avaient été dominées pendant une grande part de leur vie et qui, à la retraite du mari ou lors d’une longue maladie, devenaient violentes à leur tour. Toujours est-il que les hommes battus et les femmes violentes maintiennent, aujourd’hui encore, leurs secrets bien gardés. Il y a, sans aucun doute, des enjeux politiques à savoir qui sont les hommes battus et les femmes violentes et surtout à en connaitre le nombre et l’importance relative. On assistera peut-être en France à ces abus de recherche que nous avons connus aux États-Unis. Pour la petite histoire, Steinmetz, une sociologue américaine, dans une enquête dite de victimisation, interroge 57 couples avec 2 enfants, et elle obtient 4 hommes autoproclamés victimes de violences. Par une règle de 3 rapportés à 100,000 couples et multipliée par 47 millions de familles américaines, elle aboutit à 250,000 hommes battus. Un e...