Violence Conjugale – 91ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

La dernière décennie, celle de (1970 à 1980), est marqué par une expansion considérable de mouvement féministe et son éclatement, si on peut dire, en d’innombrables champs d’activités; elle aussi marqué par l’explosion de l’idéologie féministe radicale qui établit clairement le postulat privé et politique, qui fait du discours féministe le discours pertinent. Le mouvement des femmes et l’idéologie féministe deviennent, sans qu’on s’en aperçoive, le moteur le plus éclatant du changement, la source la plus riche d’une évolution qui intéresse de plus en plus de personnes parce qu’elle concerne tous les humains et que ses effets se répercutent dans tous les aspects de nos vies, tant privées que publiques, dans le domaine social comme à l’intérieur de la famille, sur les plans politique, économique, artistique, partout.

On croit parfois que les féministes radicales sont des extrémistes, celles qui crient le plus fort et qui réclament avec le plus d’acharnement. En fait, l’étymologie de radical remonte au mot latin radix, qui signifie racine, l’origine de l’oppression des femmes dans un système qui existe depuis des siècles, des millénaires et qui s’appelle patriarcat. L’objectif des féministes radicales est de modifier ce système pour le remplacer non pas par un matriarcat calqué sur le système actuel inversé (domination des femmes), mais plutôt  par une forme d’organisation de la vie en société. Plutôt qu’un rapport de force et de pouvoir entre dominés dominants, ce système renouvelé aurait pour base le respect et l’égalité entre tous les êtres humains dans la réciprocité et l’interdépendance. 


*À suivre*

 

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