Violence Conjugale – 89ième partie
Violence conjugale (suite)
Qu’on ne s’y méprenne pas, il y a des ex-féministes chez les femmes violentes, d’autre au contraire, dénoncent la bêtise des femmes qui se laissent faire. Certaines avaient été élevées par leurs parents comme des hommes, quand pour d’autres on ne savait pas très bien l’origine de cette violence. Certaines femmes sont fortes et grandes, d’autres petites ou menues là encore, ce n’est pas la taille, la couleur de peau ou l’âge qui détermine l’apparence à la catégorie. Seule l’étude du rapport social (de la relation) permet de voir qui domine dans un couple, notamment par la violence.
L’âge n’a pas de rapport avec les femmes violentes, beaucoup des femmes qui avaient été dominées pendant une grande part de leur vie et qui, à la retraite du mari ou lors d’une longue maladie, devenaient violentes à leur tour.
Toujours est-il que les hommes battus et les femmes violentes maintiennent, aujourd’hui encore, leurs secrets bien gardés. Il y a, sans aucun doute, des enjeux politiques à savoir qui sont les hommes battus et les femmes violentes et surtout à en connaitre le nombre et l’importance relative. On assistera peut-être en France à ces abus de recherche que nous avons connus aux États-Unis. Pour la petite histoire, Steinmetz, une sociologue américaine, dans une enquête dite de victimisation, interroge 57 couples avec 2 enfants, et elle obtient 4 hommes autoproclamés victimes de violences. Par une règle de 3 rapportés à 100,000 couples et multipliée par 47 millions de familles américaines, elle aboutit à 250,000 hommes battus. Un ensemble de publications scientifiques font état des travaux. La grande presse non spécialisée s’empare alors de ces chiffres de certains et certains journaux tirent : (le mari plus battu que l’épouse) alors que d’autres vont jusqu’à énoncer 12 millions de maris battus aux États-Unis.
*À suivre*
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