Violence Conjugale – 88ième partie
Violence conjugale (suite)
Parmi les hommes battus et les femmes violentes, nous trouvons un large éventail d’apparences sociales : ouvriers ou ouvrières, travailleurs sociaux et travailleuses sociales, enseignantes(e)s, médecine… Plusieurs éléments semblent communs : ce ne sont pas ces hommes dominateurs qui invitent à la cantonade à mener la lutte contre la violence des femmes au contraire se sont souvent des hommes doux, tranquilles et peu dominateurs. Parmi eux, certains ont été culpabilisés par le féminisme et se sont bien promis de ne pas reproduire les abus qu’ils ont vus dans les générations précédentes. D’aucuns ont refusé l’armée pour des motifs idéologiques d’autres sont adeptes des thérapies douces… À la différence des femmes battues, un style commun se dégage des hommes battus : une douceur, une voix calme, quelque chose qui demeure encore indéfinissable qui les distingue des autres hommes. Quant aux femmes violentes, ce ne sont pas celles qu’on accuse en général de porter la culotte, ni même les mégères. À tort, on a tendance à vouloir plaquer sur les femmes violentes, plusieurs avaient été militantes, avaient appris à se défendre et à attaquer, d’autres étaient aigries par des expériences précédentes avec des hommes ou, avisées de certaines pratiques masculines, elles préféraient devancer la domination de l’homme.
*À suivre*
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