Violence Conjugale – 81ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

 

Il suffit d’ailleurs de tendre l’oreille quand Olivier B témoigne pour sentir le glissement vers ce discours masculiniste, c’est-à-dire anti-femme, évoqué par Christophe Régina. En réalité, les hommes sont à peu près autant victimes de violences conjugales que les femmes, c’est 50 0\0 mais c’est une réalité cachée’’, lance-t-il. Face aux statistiques, il secoue la tête, agacé et éructe : « Oubliez, oubliez tout ce que l’on vous a raconté, ce n’est pas vrai’ ». Selon lui, les mesures et campagnes du gouvernement contre les violences faites aux femmes ne reflètent pas une réalité mais ‘’une raclette électorale pour attirer les femmes puisqu’elles sont plus nombreuses à voter aux élections’’. Il enchaine’’ une bonne part d’entre elles portant plainte pour violence conjugale mais environ la moitié mentent’’ quand bien même elles ont des bleus, puisqu’elles ont très bien pu se les faire elles-mêmes,’’ c’est fréquent surtout pour avoir la garde des enfants’’. 

Discours violent et paranoïaque d’un homme marqué par ce qu’il a subi? Peut-être mais voilà, Olivier ne témoigne pas qu’en son nom. Il est aussi le vice-président de SOS papa une des deux associations françaises, avec SOS Hommes battus, défendre les hommes en difficulté, Et sur leur site, on découvre que sa position est loin d’être marginale. Dans un post de décembre no :14, l’association, qui revendique 1500 adhérents, cuisine à sa sauce les chiffres officiels des violences conjugales. Pour arriver à prouver que 40 0\0 de tués sont des hommes, elle rajoute au nombre des suicidés après avoir tué leur femme. Étrange rapprochement. Tout aussi problématique le compte tweeter officiel de SOS hommes battus. Au côté de tweets tels qu’une femme n’a pas plus le droit de frapper un homme qu’un homme de frapper une femme. On trouve des messages tendancieux comme « dès qu’une femme tue son enfant, les journalistes lui trouvent de bonnes raisons ou bien » tripe « infanticide » Encore une pauvre femme maternelle et douce. Difficilement joignable et méfiante, l’association s’emploie à tweeter tous les faits divers où une femme est l’auteur d’actes violents (viols, pédophilies, agressions, meurtres) et comment les décisions de justice qu’elle trouve anormalement favorable aux femmes.

« C’est quelque chose de très, très minoritaire contrairement aux violences masculines, véritable phénomène de masse »

 

*À suivre*

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 4e partie

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 18e partie

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 8e partie