Violence Conjugale – 77ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

 

Faire cesser l’agression signifie alors davantage que de mettre un frein à la seule violence physique, il faut tout aussi impérativement arrêter l’exercice de la violence physique. Le défi est de taille car, psychologiquement, notamment, il est plus difficile à éliminer que la violence physique(p22). En effet on touche là à tout un système de pensée et de valeur des conjoints violents eux-mêmes. À la source des situations de violence conjugale, l’homme se définit comme investi d’une autorité, c’est-à-dire comme exerçant un rôle social qui lui octroie une supériorité sur la femme. L’usage de cette (autorité) lui permet par différents procédés autres que le simple usage de la force nue, et donc une économie de dépenses, une attitude de soumission (Mendel,1971).  À partir de la légitimisassions de son autorité, le conjoint utilisera toujours un ‘’pouvoir’’ coercitif en faisant un usage bien défini de la menace, de la force ou des deux conjointement (Tedeshi et Al 1977) afin d’atteindre la soumission désirée. Un rapport ‘’dominant, dominé’’ sera établi sur le plan des relations interpersonnelles dans le couple. Afin de maintenir le rapport, le violeur psychologique deviendra le moyen couramment employé. Au besoin, l’agresseur recourra à la violence physique. L’ensemble du processus peut être vu sous l’angle de l’imposition d’un contrôle défini comme l’actualisation d’une forme de coercition ou l’abuseur dirige ou tente de diriger les pensées, les émotions et les actions d’une autre personne, sa conjointe (Stets1991).  

 

*À suivre*

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