Violence Conjugale – 73ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

 

La violence psychologique

 

Parce que moins apparente est plus polymorphe, la violence psychologique est plus difficile à cerner et à préciser que la violence physique.  Macleod (1982) a souligné l’importance de la première par rapport à la seconde. 

 

Il est désormais clair et reconnu que la violence psychologique à laquelle sont soumises les femmes battues n’est pas une simple chicane de famille. La violence psychologique se manifeste généralement par des menaces ouvertes ou voilées ainsi que par une dégradation systématique de la femme dans sa relation avec son partenaire, et souvent dans tous les aspects de sa vie. 

La violence psychologique est une réalité complexe. Pour Kasian et Painter (1992), elle est fréquemment précurseur de la violence psychique. Walker (1984), citée par Kaisian et Painter (1992) a identifié l’abus psychologique comme un comportement adopté par l’agresseur par lequel il vise à atteindre afin de diminuer son estime de soi et son sentiment de sécurité et ainsi augmenter le contrôle qu’il peut exercer sur elle, Appelford (1989) définit ainsi la violence psychologique :

 

Par la violence psychologique, on entend les menaces, le rejet chronique, l’absence d’intérêt, la critique le confinement, l’isolation, l’humiliation, l’intimidation, la privation de droits, l’infantilisation, la destruction de bien ou de valeur personnelle. (P.S.)

 

La violence fondée par le sexe revêt de nombreuses formes; elle peut être de nature physique, émotionnelle ou psychologique.  Une femme sur trois sera victime de violences physiques ou sexuelles commises par un partenaire intime au cours de sa vie.  En 1917, de toutes les femmes assassinées dans le monde, une sur deux a été tuée par son partenaire ou sa famille.

 

*À suivre*

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