Violence Conjugale – 72ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

 

L’autorité

Le terme (autorité) ne réfère pas un acte particulier, mais d’abord à une fonction et à un rôle social (Marsal, 1966). En violence conjugale, il est fréquent que l’homme se perçoive comme investi d’une autorité, c’est-à-dire nanti d’un rôle social qui lui octroie une supériorité sur la femme. Selon Mendel (1971) avec l’autorité il n’est nul besoin d’utiliser la force pour dominer :

 

L’autorité, masque mystifiant de la violence, permet d’obtenir par d’autres procédés que l’usage de la force nue, et donc avec une économie de dépenses, une attitude de soumission. Le supérieur domine, l’inférieur se soumet.

 

Le pouvoir

En violence conjugale, lorsque l’on parle de (pouvoir), l’on se réfère généralement à un pouvoir de type coercitif (Hamilton,1976). Celui-ci consiste à employer des sanctions négatives à l’endroit de personne visée. On cherche ainsi à exercer un impact sur les autres et on ira jusqu’à utiliser la force pour y parvenir si besoin est.

 

La domination

Le concept de (domination)réfère habituellement aux relations entre groupes, mais il peut néanmoins être appliqué aux relations interpersonnelles. Ce concept s’apparente à celui d’autorité en ce qu’il marque un rapport de déséquilibre entre deux groupes ou personnes alors que l’objectif du premier individu le (dominant)est d’arriver à exercer une influence coercitive sur le second (le dominé). 

 

*À suivre*

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