Violence Conjugale – 68ième partie
Violence conjugale (suite)
Rappelons aussi que les femmes qui ont fortement intégré les stéréotypes féminins (passivité, douceur, oubli de soi, etc.) risquent d’être plus passives devant une situation d’agression.
Elles tolèreront davantage la violence, se sentant elles-mêmes responsables de cette violence, et essaieront de sauver la cellule familiale à leur détriment. Il en est de même des femmes qui adhèrent à des croyances religieuses déterminant, pour elles, les paramètres de leur vie. L’assimilation de telles croyances amène ces dernières à amenuiser leur place en tant qu’individu, et contribue à atténuer leurs capacités d’affirmation. En effet, les femmes qui se définissent à partir des valeurs et comportements prônés par des codes moraux rigides, établis selon le sexe, la famille, la religion augmentent leur potentiel de victime. Ces femmes ne peuvent délimiter leur zone personnelle en fonction de leurs besoins et abandonnent leur pouvoir individuel au profit d’une norme qui ne tient pas compte de leurs droits ni de leur potentiel. Elles éprouvent donc des difficultés à se donner la priorité et à négocier leur place en tant qu’individus.
*À suivre*
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