Violence Conjugale – 67ième partie
Violence conjugale (suite)
Les facteurs personnels
Sur le plan personnel, la femme qui a connu de la violence dans son enfance, en sort comme un enfant maltraité, soit comme témoin de violence, et risque d’être plus tolérante aux différentes formes d’agression. Elle a intégré une norme familiale de fonctionnement où la violence, fait partie des rapports entre les membres de la famille et du couple. La résolution des conflits par la violence lui apparait donc acceptable.
1) Évoluer dans un milieu de vie où les coups de poing, les coups de pied, ou les gifles sont monnaie courante accroit la tolérance à la violence. La femme qui a vécu son enfance dans un tel milieu n’a guère de réaction lorsque ce mode de fonctionnement se reproduit dans sa vie adulte. En effet, elle a déjà fait l’apprentissage du repli sur soi, nécessaire pour survivre, et elle a intégré une image négative d’elle-même (une faible estime de soi. Ces deux mécanismes contribuent à augmenter sa tolérance envers la violence.
Elle a également développé des attitudes de passivité puisque le modèle de femme auquel elle s’est identifiée, sa mère, se confond avec celui de la victime. Rappelez-vous que les femmes sont les premières à être maltraitées lorsqu’il y a violence familiale. Un tel passé rend une femme plus vulnérable à la violence, car son héritage de victime réduit ses capacités d’affirmation et sa confiance en elle. Ses expériences antérieures augmentent sa paralysie et sa passivité devant les agressions et les différentes formes de violence.
*À suivre*
Commentaires
Publier un commentaire