Violence Conjugale – 62ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

 

Qu’est-ce qui protège de la violence

 

Il existe aussi des facteurs qui protègent de la violence, tels que certaines caractéristiques personnelles (avoir un enfant facile à éduquer) et familiales (avoir le soutien actif d’un conjoint).  D’autres facteurs protecteurs prennent racine dans l’environnement social.

 

L’intégration des familles dans un réseau social et de soutien pour contrer l’effet négatif du stress quotidien ou le caractère plus difficile d’un enfant. L’appui de groupes communautaires rompt la dépendance à l’égard des institutions officielles et aide à renforcer l’estime de Soi nécessaire pour établir des relations intrafamiliales positives.

 

En bref 

Dans ce chapitre sur les problématiques familiales nous avons vu :

 

1.    L’approche synchronique dans l’étude de la famille.  

L’étude de la vie quotidienne nous amène à observer la famille d’un point de vue synchronique en privilégiant les événements intrafamiliaux.  La vie familiale s’organise autour des échanges entre les membres de la famille à travers un ensemble d’activités marquées par le temps.

 

Le temps familial est celui passé à partager des activités avec les membres de la famille.  Ces activités peuvent être de l’ordre de l’obligation ou du plaisir, mais le plus souvent, le temps familial est dicté par les obligations diverses.

 

2.    Le travail domestique

 

Le travail domestique se décompose en trois types de tâches : celles liées aux besoins des personnes, celles concernant l’entretien de l’habitation et, enfin, les soins et l’éducation dispensés aux enfants.  Les hommes effectuent des tâches définies comme étant fonctionnelles, délimitées dans le temps et uniques – les femmes s’occupent davantage de l’aspect multidimensionnel du travail domestique, de la superposition des tâches et de leur dimension affective.

 

Ce sont les femmes qui effectuent le plus grand nombre d’heures hebdomadaires de travail domestique – la charge domestique varie en fonction du nombre d’enfants que compte la famille, de l’activité professionnelle de la mère, et de la socialisation à l’égard du rôle féminin qu’a connue l’épouse lorsque la mère travaille à l’extérieur, elle doit comprimer le nombre d’heures consacrées aux tâches familiales, ou recourir à des services extérieurs si le revenu familial le permet. La participation des plus jeunes générations d’hommes a augmenté mais elle est encore stéréotypée.

 

*À suivre*

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