Violence Conjugale – 43ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

 

Tolstoi disait

De même qu’on ne peut

éteindre le feu avec

le feu, ni sécher l’eau

avec l’eau, on ne peut

éliminer la violence

avec la violence

 

 

Dans la violence familiale, s’enrichit de toutes sortes de configurations qui prennent en compte le temps, l’espace et les relations avec les autres.  Pourtant, il est un domaine des relations familiales qui, enfermé dans l’espace de la maison, a été longtemps tenu au secret le plus strict.  Ne disait-on pas encore tout récemment : « ce sont des secrets de famille ».

 

Autant les bons coups des membres d’une famille sont fièrement exposés sur la place publique, autant des mauvais agissements, les infractions aux normes, les relations plus ou moins conformes aux valeurs sociales sont passés sous silence, cachés dans la maison, réglés entre membres de la famille.

 

Ce sont les secrets de famille qui taisent les différentes formes de déviance :  la violence familiale et conjugale, l’agression sexuelle, l’inceste en toute autre forme de transgression des interdits sociaux liés à la vie de famille.

 

De la tolérance au refus

Il ne faut pas croire que le problème de la violence familiale est nouveau.  Les sociologues ont tendance à affirmer que la violence n’est pas plus fréquente aujourd’hui que par le passé, c’est plutôt notre tolérance à son égard qui l’est moins (Popper, 1986).

 

Un sentiment d’insécurité

Si l’on jette un regard rétrospectif sur la violence dans les groupes humains, on peut dire que la société actuelle n’est pas plus violente que celles qui l’ont précédée.  Depuis les années 1980, les courbes de la criminalité recencée au Canada plafonnent et ont entamé un mouvement de décroissance (Brodeur 1994) il y a moins d’homicides et de vols.  La majorité des conflits se règlent au moyen du droit plus que par les poings.  Par contre, les types de crime ont changé à la suite de quadrillage judiciaire de la vie privée.  Le nombre d’agressions sexuelles et de voies de fait a doublé des années 1960 aux années 1990, puis il s’est stabilisé (Ouimet, 2003).


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