Violence Conjugale – 36ième partie
Violence conjugale (suite)
On peut donc conclure…. Que l’être humain est une entité complexe; (individu, société, espèce). Il peut subir des violences, il peut en infliger, en provoquer et en fabriquer. Il peut aussi les prévenir, les réparer, les soulager. Quand il dispose des ressources nécessaires, il peut mettre fin à un cycle répétitifs de violences et décider d’évaluer les fantômes du passé pour pouvoir conjuguer sa vie au présent et se choisir comme maître de sa destinée.
Ce mouvement chez celui qui s’engage dans la voie de la nouveauté comporte une sorte de vertige engendré par le « moi » posé devant le familier douloureux, et par le « oui’ à l’inconnu angoissant. À partir du moment où la personne reconnaît l’infiltration de la répétition dans sa vie, un choix s’impose entre deux orientations possibles, soit s’installer dans la sécurité factice de la répétition, soit se livrer à la démarche exigeante qui conduit au changement.
L’une et l’autre font vivre, de toute façon, une angoisse; l’une, stagnante, tout comme la récurrence de « souffrir », alors que l’autre, créatrice, peut ouvrir à la métamorphose du « vivre ». Cette angoisse associée au passage vers « autre chose » est, à juste titre, décrite par Juliette Favez-Boutonnier (1963), comme « L’émotion de la liberté ».
*À suivre*
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