Violence Conjugale – 9ième partie
Violence conjugale (suite)
Le Néo-féminisme
La poussée du néo féminisme normal : qui s’oppose au féminisme, même le plus radical risque de passer pour l’ennemi des femmes.
Alors, on se tait, mais on se tait tout n’est pas à célébrer dans ce féminisme nouveau genre.
Masculinité :
On est en droit de s’inquiéter d’une de ses dimensions les plus inquiétantes, soit la haine de l’homme, traité souvent comme l’ennemi, et même comme attribut archaïque appelé à disparaître. Le néo féminisme propose en fait la déconstruction de toute la représentation traditionnelle de ce que l’homme doit être, cette représentation de la masculinité, le néo féminisme nous invite à la déconstruire, comme si elle nous pourrissait la vie depuis des siècles. Un homme serait une créature toxique. La masculinité serait une maladie mentale.
De là d’ailleurs, la valorisation de l’androgyne et de tout ce qui, de près ou de loin, favorise la féminisation du masculin et la masculinisation du féminin. On le voit dans la chanson comme dans la mode. Qu’un homme fasse tout pour brouiller les codes du masculin et du féminin et on le célèbrera. On y verra un avant- gardiste. On célèbrera même son courage : il serait brisé les derniers tabous du vieux monde.
Mais qu’on se trouve devant un homme à peu près ordinaire, qui se conforme aux valeurs traditionnelles associées à son sexe, on le présentera comme un aliéné, prisonnier d’une culture qui l’opprime. Dans la publicité l’homme dans la plupart du temps présenté comme un incapable et un idiot. Ou alors c’est une brute. On fait même de la virilité un défaut, presque une tare : le héros du monde ancien, surtout le soldat courageux, est présenté comme un pauvre bougre. Nos pères sont moqués, et méprisés.
Que personne proteste : on l’accuse de masculinisme.
Il y a derrière cela une folie propre de notre époque : la déconstruction maladive de notre civilisation. On veut détruire les représentations consacrées du masculin et du féminin. On veut déconstruire nos représentations de la culture, de la beauté et de l’identité.
C’est un fait : il existe aujourd’hui dans la culture populaire une aversion pour l’homme, présenté comme le vestige détestable des temps anciens :
Ce discours culpabilisateur a quelque chose d’exaspérant. Faut-il vraiment s’adresser aux hommes en bloc comme si, globalement, ils avaient quelque chose de grave à se reprocher. Il ne s’agit pas de fantasmer, sur une restauration de la masculinité jadis et de se désoler de l’émancipation de la féminine. Certainement une des plus belles pages de l’histoire de l’Occident.
Mais on doit bien reconnaitre que détaché de son rôle traditionnel de pourvoyeur et de protecteur, l’homme a tendance à demeurer un éternel adolescent. Ou pour le dire moins poliment, sans rituels de passage à l’âge adulte et sans mission spécifique, il a tendance à se complaire dans le rôle du parfait glandeur accroché à ses jeux vidéo pour l’éternité.
Pourquoi la brute version doutchbag, qui passe sa journée à la salle de musculation à rêver à sa voiture argentée et qui peine à épeler son nom sans faire de fautes, représente-t-elle souvent le dernier refuge de la masculinité?
Pourquoi l’homme d’ici est-il si peu porté vers la lecture? Pourquoi s’exprime -t-il encore trop souvent comme un taiseux avec des onomatopées lui donnant l’air d’un primate mal fagoté?
D’où lui vient cette incapacité à savoir complimenter une femme, comme s’il ne savait pas goûter les plaisirs de la galanterie? Pourquoi, finalement, se comporte-t-il comme une brute molle?
Virilité :
Il ne s’agit pas non plus, inversement de chanter l’homme déconstruit, qui se complait dans sa vulnérabilité retrouvée. Il devrait y avoir de la place pour ce qu’on appellera une virilité intelligente. Je suis de ceux qui croient que les romans de cape et d’épée demeurent une école de masculinité joyeuse! Un jeune homme devrait lire les trois mousquetaires et vouloir devenir D’Artagnan!
Hélas! La mode d’aujourd’hui, c’est de chanter un monde aux identités fluides, où les identités sexuelles n’auraient plus aucune consistance. Moquons-nous de cette violente lubie de savants fous qui veulent dynamiter culturellement l’humanité.
Le mouvement Incel
Le mouvement incel des hommes et comment se distingue-t-il dans la nébuleuse idéologique masculine.
En fait l’anti féminisme s’inscrit comme un contre- mouvement qui s’oppose au mouvement féministe et tente de freiner, stopper, ralentir l’émancipation des droits des femmes. Pour certains, l’antiféminisme québécois peut porter le nom de masculinisme, qui peut se définir de façon similaire. Plus spécifiquement, le masculinisme comprend la notion de souffrance des hommes, et se base sur une prétendue crise de la masculinité causée par une influence du féminisme sur la société. Le mouvement incel s’inscrit dans un éco système suprémaciste mâle sur le web. Comme certains tenants du mouvement masculiniste, les incelspartagent une idéologie qui s’ancre dans une misogynie évidente. Le Southern Roverty Law Center a d’ailleurs considéré le suprémacisme mâle comme une idéologie haineuse à surveiller.
Comme le masculiniste, les incels défendent la thèse de la mise en péril des hommes menacés par la présence des femmes dans la société. Leur logique respective repose sur une grande théorie du complot gynocratie qui se construit et se façonne par l’entremise de préjugés et contribue au déliement de la cohésion sociale. Les incels dénigrent et déshumanise les femmes. Ils valorisent aussi les violences sexuelles et physiques faites à leur endroit.
*À suivre*
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