Violence Conjugale – 10ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

Les médias sociaux jouent un rôle très important dans la propagation de ces idées. Même si les idéologues, les plus radicales se font des groupes privés, force est de constater que les idéologues se propagent plus rapidement.

En effet, la nature des réseaux sociaux, leur architecture réticulaire basé sur le partage horizontal et libre des échanges entre personnes, permet de donner une voix à des propos haineux, qui étaient autrefois invisibles par les médias traditionnels. La radicalisation des individus est d’une facilité par cette accessibilité à des contenus haineux. 

Et comment est-ce possible de lutter contre ces mouvements?

La justice est nécessaire pour contrer ce genre de mouvement, surtout lorsqu’il y a des propos haineux. Par contre, il faut renforcer l’efficacité des dispositifs pour lutter contre la haine, misogyne, raciste, homophobe transphobe sur internet. 

 

Il y a évidemment des défis à cet ajustement du droit, notamment l’ubiquité du web par rapport à la territorialité juridique. La dimension internationale d’internet complexifie la donne. L’immédiateté du web est telle que l’ordre juridique a du mal à s’adapter. Il est complexe d’interpréter juridiquement le message d’un individu. L’anonymat pose également problème.

 

Il faut aussi miser sur l’éducation à la citoyenneté numérique, mais aussi sur la sensibilisation plus générale aux systèmes d’oppression, aux inégalités du genre. Ces notions devraient être intégrées dans le cursus scolaire dès le primaire.

 

Le mouvement anti féministe s’inscrit dans une logique réactionnaire face aux avancées des mouvements pour les droits des femmes. Dans ce contexte je suis étonné d’assister à un ressac antiféministe et misogyne.

 

En conclusion

 

Est-ce vraiment le féminisme dont nous voulons, qui monte les femmes contre les hommes, comme si les unes avaient le monopole du cœur et les autres, le monopole de l’infinie?

 

C’est notamment vrai d’un texte signé par Manon Massé, les chefs de Québec Solidaire, dans les pages du Devoir, qui en appelait presque ouvertement à une guerre des sexes. Je résume son propos : contre le boys club qui ferait la loi au Québec en écrasant les femmes. Ces dernières devraient se mobiliser et prendre le pouvoir. 

 

En fait, un certain féminisme très radical carbure à la haine des hommes, maquillée en critique de la virilité. 

 

La philosophe Olivia Gazolé expliquait que la virilité était à l’origine d’un symptôme de domination qui pèserait sur la femme et l’homme efféminée, mais aussi barbare, le juif, le noir.

Résumons : l’homme, ce salaud ! Pour humaniser le monde, pour le civiliser, il faudrait le déconstruire et recommencer à zéro. 

 

Comment ne pas voir là un discours haineux?

 

La vérité, c’est que le monde occidental, aujourd’hui, n’a pas grand-chose à voir avec le fantasme négatif d’un patriarcat dominateur qui asservirait les femmes et les condamneraient à l’aliénation. 

 

Et on est en droit d’espérer que l’intimidation idéologique pratiquée par un féminisme radical, qui cultive une tension malsaine entre les hommes et les femmes cesse un jour : 

 

Pour le bien des deux sexes.

 

*À suivre*

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