Violence Conjugale – 4ième partie

 Violence conjugale (suite)

 

CONSÉQUENCES SOCIALES

 

L’abandonnique peut avoir toute une gamme de comportements en société 

- L’hyper sociabilité dans le cas où l’abandonnique met tout en œuvre pour conquérir l’amour des autres et lorsqu’il n’atteint pas son but, il malmène les personnes concernées jusqu’à provoquer le rejet.

- L’hyper agressivité : lorsque l’abandonnique n’acquiert pas  la reconnaissance de son entourage, son attente, il peut développer une telle agressivité dans le seul but de provoquer une réponse de l’autre, signe qu’il n’existe que « sous le signe du rejet », ce qui renforce sa fausse croyance, celle qu’il n’est pas aimable.

- Le repli sur soi, l’abandonnique met en place une attitude de réserve, veut passer pour inaperçu afin de déclencher chez l’autre une reconnaissance et « mériter » son amour.

- La peur de la solitude : la personne ne supporte pas la solitude et pour la fuir, il est prêt à être entouré de toutes sortes de personnes, à avoir des comportements qui sont contraires à ses propres valeurs.

- La négation de soi, pour ne pas se retrouver seule, l’abandonnique  est prête à supporter des situations dégradantes, à vivre pour satisfaire les autres et finalement à s’oublier elle-même, elle ne sera jamais sa priorité. En résultante, elle n’aura que des déceptions personnelles.

-La soif de reconnaissance, pour ne pas être oubliée, la personne adoptera des comportements provocants et va adopter des comportements insupportables pour son entourage et donc provoquer le rejet.

En conclusion, l’abandonnique au plus profond de lui a la fausse croyance (liée aux blessures de son passé) de ne pas être aimable. Il pense qu’un jour ou l’autre, il sera à nouveau abandonné et vit dans cette terrible crainte.

CONSÉQUENCES SUR LES ATTITUDES AFFECTIVES

l’abandonnique aura toute une gamme de comportements affectifs inconscients afin d’éviter de revivre un abandon.

La conquête  à tout prix, de manière à ne pas se trouver abandonné, délaissé.

-La dépendance affective : c’est la personne qui accepte toutes les exigences de l’autre, sans positionnement de sa part, dans une relation amoureuse, de peur de la perdre et d’être abandonnée.

-  Le manque de confiance en Soi : la difficulté à s’engager dans une relation amoureuse de peur d’être délaissée dans le futur.

- La peur et la culpabilité liées à la séparation : une blessure de séparation, d’abandon dans le passé peut s’exprimer par une culpabilité et une peur lors d’une séparation au présent.

Toutes ces réactions sont inconscientes et organisées. Lors d’un abandon, le mental bloque l’émotion qui se révèle souvent être de la colère, la personne soit la gardera enfouie en elle et la colère se révèlera sous forme de gêne, de maladie, soit la personne l’exprimera sous forme de violence, en crise de rage, destructrice qui ne la soulagera pas. Elle souffrira ensuite de remords et de sentiment de culpabilité.

Votre système de croyances est  producteur de vos émotions. Si vous essayez de vous libérer de vos émotions négatives sans changer les croyances qui les produisent, elles se manifesteront de nouveau. Si vous essayez de vous débarrasser ou de rejeter les parties de vous-même sous prétexte qu’elles vous dérangent, celle-ci en trouveront une façon ou une autre de refaire surface.

Il y a des hommes qui ont appris à se rejeter qu’il leur est difficile et même impossible de dire « je m’aime » et de dire quelque chose de positif à leur sujet.

Ce qui crée plein de peurs et d’angoisses et c’est à vous de chercher vos croyances restrictives qui contrôlent votre vie car votre subconscient a été lourdement endommagé pendant votre enfance. Il y a une façon de faire pour guérir vos malaises, c’est avec la reprogrammation du subconscient, en répétant les affirmations positives et en changeant les croyances restrictives, d’apprendre à utiliser vos émotions au lieu d’être utilisées par elles et voir comment le passé vous retient prisonnier.

 

Apprendre à vous approprier

Le héros que vous pourriez être, il y a la personne que nous sommes.

Et il y a celle que nous pourrions être, en travaillant sur nos défauts, et en développant nos talents.

La difficulté est de se mettre en route, commencer à bouger à petits pas, sans trop s’inquiéter du résultat final.  Ce résultat, nous ne pouvons de toute façon pas le connaître d’avance.

Mais la bonne nouvelle, c’est que chaque fois que nous avançons vers le héros que nous pourrions être, nos chances augmentent que quelqu’un le remarque.  Pas besoin d’être Indiana Jones pour que quelqu’un de bien ait envie de s’approcher, de partager la vie que nous construisons.  C’est ainsi que, peu à peu, diminue le besoin de capter, de retenir l’autre.  

 

Le problème d’être un héros

Mais attention, je vous mets en garde…

Quand les choses commencent à aller mieux dans votre vie…

Quand vous commencez à avoir de l’expérience, des connaissances, quelques succès, et que vous commencez à vous entourer de belles personnes qui vous aiment…

Cela suscite les sympathies, l’admiration, l’amour même…

Mais pas que vous devriez faire face à la jalousie. 

L’envie

Vous allez attirer des personnes qui se persuadent qu’elles ne parviendront pas à votre niveau, et qui renonçant à monter jusqu’à vous, essaieront de vous faire tomber jusqu’à elles…

C’est ainsi depuis Caïn et Abel.

Le frère qui a l’impression que son frère réussit mieux que lui. Alors, il se sent incapable de rivaliser, il préfère le tuer, quitte à ruiner sa propre vie (et celle de ses déscendants).  

Quand vous connaissez l’amour, et une certaine forme de bonheur, vous captivez l’imagination des personnes qui vous entourent.   Elles ne s’en aperçoivent pas forcément.  Elles ne comprennent pas ce qui leur arrive.  Mais votre destin leur paraît si extraordinaire qu’elles en oublient ce qui leur appartient en propre.  Elles voient votre vie comme une représentation théâtrale où tout est formidable, et n’arrivent plus à voir que vous avez, vous aussi, vos difficultés.  Que les choses n’ont pas toujours été roses pour vous, et qu’elles ne le seront pas toujours.  Peu importe, elles veulent monter sur scène pour endosser votre rôle.  Prendre votre costume.  Se mettre à parler comme vous le faites, faire ce que vous faites.  Capturer vos amis, et même vos ennemis.  Vivre votre vie, même si celle-ci n’est en réalité pas si enviable que ça?  C’est peut-être de là que vient le mythe du vampire, cet homme qui vit du sang des autres.  Cet homme qui, bizarrement, n’est pas dégoûté de planter ses dents dans votre cou, et qui a l’impression de se faire du bien en se nourrissant de vous.  Alors qu’il se détruit.  Car avant de devenir vampire, il était peut-être une belle personne qui avait son propre avenir, son propre destin à accomplir, et il a dû tout abandonner pour s’accrocher à vous…mais malheureusement, cela existe dans la vraie vie, même si c’est triste.  À vous de voir si vous trouvez que le jeu en vaut la chandelle.  Mais vous êtes prévenu!

*À suivre*

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