LE CAHIER PHILOSOPHIQUE - 16ième partie
LA PERSONNALITÉ
FREUD ET LES NIVEAUX DE CONSCIENCE
Il existe dans la pensée freudienne
trois niveaux de conscience : le conscient, le préconscient, et l’inconscient.
C’est la structure psychique décrite par Freud que l’on utilise encore aujourd’hui
pour la compréhension des comportements humains et l’évaluation de la
personnalité.
La vie psychique ne se limite pas au conscient, c’est-à-dire à ce qui est perçu sans effort, immédiatement, de façon certaine. En effet, une grande partie de la vie mentale échappe à notre conscience. Les représentations, c’est-à-dire les idées, les images, les perceptions, peuvent disparaître aussi rapidement qu’elles sont arrivées.
Par préconscient, les freudiens désignent tout élément psychique qui peut devenir conscient dans certaines conditions. C’est le cas, lors d’associations libres où le thérapeute ramène à la conscience des éléments inconscients.
L’inconscient constitue la partie restante de la vie mentale. Pour les freudiens comme pour les néo-freudiens, l’inconscient est la partie la plus importante du psychisme humain. Cet inconscient est présent et actif surtout dans nos motivations et nos actions. Ses éléments sont ancrés dans le psychisme de l’individu, d’où une certaine difficulté à les ramener à la conscience. Attardons-nous sur cette structure de psychisme humain dans la pensée freudienne pour mieux comprendre la personne âgée.
FREUD ET LA STRUCTURE DU PSYCHISME
Freud a développé une théorie de la personnalité et du comportement humain qui repose entièrement sur cette structure du psychisme qui prend racine dans le monde de l’enfance. La personnalité de l’individu émerge du résultat de l’interaction des trois composantes du psychisme ci-haut évoquées. En définitive, la perception du soi est intimement liée à ces trois niveaux.
Le premier niveau est le ça. C’est le siège de l’instinct de vie, des pulsions naturelles et de l’instinct sexuel. On appelle cette instance le réservoir des pulsions. Le ça, dans la pensée freudienne, est le moteur central de toute la vie psychique. C’est la région la plus profonde et la plus obscure du psychisme humain. Le ça est le véritable inconscient.
Dans la pensée freudienne, l’instinct sexuel se ramène à la libido, qui est la source des pulsions du plaisir. Celle-ci recherche le plaisir par la gratification du besoin et l’évitement de la douleur. Freud accordera une importance capitale à cette recherche du plaisir particulièrement durant l’enfance. À ce stade de la vie, l’être cherche à satisfaire ses besoins et ses pulsions biologiques primaires en associant des plaisirs spécifiques aux fonctions d’alimentation, d’élimination et de mouvement. Au niveau du monde adulte, cette recherche du plaisir se retrouve dans les manifestations d’amour et dans l’expression d’une sexualité active.
Le ça est le véritable inconscient. Chez le jeune enfant, en particulier le nourrisson, le psychisme humain se limite à cet inconscient. En effet, le nourrisson ne recherche qu’uniquement la gratification de ses besoins fondamentaux tels la faim et l’amour. Il n’y a pas vraiment conflit, à cet âge, lorsque ces besoins sont satisfaits par le milieu. Il en va tout autrement en vieillissant et ces problèmes deviennent plus aigus avec le grand âge.
* à suivre *
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