LE CAHIER PHILOSOPHIQUE - 6ième partie

LA PERSONNALITÉ 

 

LES GONADES FŒTALES et l’influence hormonale maternelle.

 

Définition :

Les gonades sont des glandes formées de cellules indifférenciées qui s’apparentent aux ovaires immatures. Les gonades, sous l’influence de la testostérone, deviendront testicules, sinon, elles deviendront ovaires.

 

Cellules cellules différenciées

 

O O + testostérone O O

gonades testicules

 

O O - hormones androgènes O O

gonades ovaires

 

Chez l’hommes :

 

NORMAL

Sexe génétique cellules karyotype

Indiffé. parfait

X Y -> corps masc. -> O O + testostérone - testicules, corps ext, int. Masc.

Gonades

 

ANORMAL

Sexe génétique cellules

Indiffé.

X Y -> corps masc. -> O O + testostérone - testicules absentes,

gonades malformation génitale, corps ext. Masc.

 

Stature fém. Difficulté de préciser le sexe à la naissance

 

Chez la femme :

 

NORMAL

Sexe génétique cellules

Indiffé.

X X -> corps ext. Fém. -> O O + - testostérone ->form. ovaires

gonades corps ext. int. fém.

 

 

ANOMALIES

 

Sexe génétique cellules

Indiffé.

X X -> corps ext. Fém. -> O O + - testostérone ->masculinisa.

gonades ovaires sec. and.

corps ext. fém.

malf. intern.

 

À la naissance, difficile de préciser le sexe (maintenant, c’est différent)

 

Conclusion

Chez le fœtus garçon :

Si il y a absence d’hormone androgénisante, il y aura manque de masculinisation

 

Chez le fœtus fille :

Si il y a présence d’hormone androgénisante, il y aura masculinisation.

Donc, dans les deux cas, présence d’un hermaphrodisme apparent, et difficulté, à la naissance, de bien assigner le sexe.

  

Les HORMONES FŒTALES et le développement du système nerveux et du comportement

 

À cette période de vie fœtale, on ne peut parler de système nerveux mais plutôt de formation de sentiers neurologiques.

 

Les hormones fœtales androgénisantes influenceraient la région postérieure de l’hypothalamus.

« fœtal androgue has also an action on the central nervous system in the posterior region et hypothalamus.

 

La masculinisation d’un foetus feminin influencera son comportement plus tard

« Today’s information is not, therefore, final or absolute…. With the safeguard of this proviso, one may sum up current findings by saying that genetic females masculinized in utero and reared as girls have a high chance of being tomboys in their behaviour.

 

Les elements du “tomboyisme” dans le comportement ultérieur du foetus androgénisé, se manifesteraient comme suit:

 

Leur réserve d’énergie s’orientera davantage vers les sports violents, surtout extérieurs, auxquels participent principalement les garçons.

 

Elle rivalise facilement avec les garçons mais ne chercheront pas à prendre le leadership, puisque leur acceptation dans le groupe des garçons les conditionne à s’y abstenir. Elle aura toutefois tendance à conduire un groupe de jeunes qui l’accepteront et la suivront en « héros ».

 

Leur parure dénotera un vêtement fonctionnel et visera la simplicité et l’utilité dans l’ornementation, les cosmétiques. Les filles « tomboys préféreront les « slacks et les « jeans », même si en certaines occasions, elles ne dédaigneront pas le port d’une robe.

 

L’éveil de l’instinct maternel est à peine souligné. Les poupées resteront sur les tablettes. Elles ne seront pas très enthousiastes pour le « baby sitting ».

Quant à leur rôle futur de mère, elles prennent pour acquis que cela viendra en temps et lieu. Par anticipation, elles préféreront fonder une famille restreinte : 1 ou 2 enfants.

 

Le mariage et la « romance » passent bien après la carrière. Cette priorité à la carrière est typiquement fondée sur de bons succès scolaires et un excellent quotient intellectuel. (un taux anormalement élevé d’androgène semble augmenté le Q.I.). Une fois la vie sexuelle commencée, il ne semble pas y avoir un manque de réponse sexuelle, ni lien au lesbianisme.

 

Leur phantasme érotique se rapproche davantage de ceux des hommes (aspect visuel). Elles se projettent elles-mêmes dans l’image de la femme stimulée et se représentent et s’identifient elles-mêmes à une situation parallèle, mais avec un partenaire de leur choix.


MORPHOLOGIE GÉNITALE

Elle résulte de l’aspect chromosomique, des gonades fœtales et des hormones fœtales. Les parents répondent à cette morphologie par l’assignation du sexe, amplifié par l’attente de neuf mois de grossesses.

 

Ils ajusteront par la suite leur propre comportement : choix des couleurs, habillement, décor de la chambre, jouets….premiers jalons d’une communication interpersonnelle, premier investissement d’une réponse, selon qu’il s’agit d’un bébé garçon ou fille. Cette image que lui offre les autres, lui renverra par la suite, sa propre image.

 

Mais en général, aucun parent ne s’interroge sur le dimorphisme possible de leurs enfants. Sont-ils le dimorphisme possible de leurs enfants. Sont-ils véritablement garçons ou filles? Il serait hautement souhaitable qu’un examen génétique s’effectue à la naissance pour éviter les problèmes multiples qu’occasionne une réassignation de sexe ultérieurement :

 

-langage, timbre, de voix,

-comportement avec le sexe complémentaire

-habillement, cosmétique

-participation aux sports

-réaction face à la nudité

-etc….

 

Cette ambiguïté involontaire rendra surtout dramatique le passage au stade adulte.

 

LE COMPORTEMENT DES AUTRES face à l’enfant

Les parents donnent un « sexe assigné ».

En général, ceux-ci répondent à la morphologie génitale de l’enfant en disant :

« J’ai un garçon…j’ai une fille… » Ils ajustent donc leur propre comportement qui différera selon qu’il s’agira d’un garçon ou d’une fille.

 

Comme nous avons vu antérieurement que le sexe génétique ne correspond pas toujours aux apparences génitales extérieures, il est donc difficile dans certains cas, de déterminer à la naissance le sexe précis de l’enfant.

 

Par conséquent, l’enfant restera très marqué par le « sexe » qui lui aura été assigné, c’est-à-dire, celui que les parents lui ont donné.

 

Pour Money, le sexe « assigné » est celui qui influencera le plus l’identité, parce que l’enfant conceptualisera : « je suis un garçon…. Je suis une fille »…..

Cet étiquetage restera la pierre angulaire de l’identité.

 

Le désir qu’ont les parents d’avoir une fille ou un garçon, est fondamental selon Money. Il croit que les parents retardent ou accélère, inhibe ou favorise l’identité sexuelle de l’enfant.

 

Ex. : un père désire à tout prix un garçon. Il élèvera sa fille comme tel. L’enfant aura tendance à répondre au désir parental.

 

Résultat : L’enfant saisira difficilement qui il est, puisque être fidèle à lui-même serait décevoir ses parents. Adulte, il ressentira beaucoup d’angoisse à accepter son identité et son comportement hétérosexuel.

 

L’IMAGE DU SCHÉMA CORPOREL

 

Il est très important qu’un individu puisse se reconnaître dans son corps, à travers la perception des autres.

 

Exemple :

Si à chaque fois qu’une fille répond au téléphone on lui dit « Bonjour Monsieur » à cause de sa voix grave, à l’âge adulte, cette femme affirmera plus difficilement son identité sexuelle. Elle jouera un rôle féminin, parce que les autres lui renvoient une image qui ne correspond pas à celle qu’elle se fait d’elle-même.

 

* à suivre *


Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 4e partie

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 18e partie

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 8e partie