AGRESSIVITÉ - 10e partie
Du point de vue social dans le traitement accordé à l'Agressivité.
Nous avons évoqué en début d’article les grandes campagnes de lutte contre certains types de violence ou certains agents identifiés de la violence : violence conjugale, enfants battus, drogues, délinquance, jouets violents…Ce type d’actions sociales contribue-t-il à nous rendre plus sensibles ou plus défensifs face à nos propres tendances, aux aspects cachés de nous-mêmes?
J. Bergeret regrette que l’on parte trop facilement en guerre contre des symptômes; il se méfie de la dimension spectaculaire de ce type d’interventions, que sous-tendent souvent des enjeux politiques et qui tendent à conforter l’opinion publique dans une forme de contre-violence répressive. IL propose plutôt de diriger les crédits disponibles vers des interventions moins spectaculaires et moins visibles mais plus payantes à long terme : c’est-à-dire des interventions s’adressant directement aux familles et visant des modifications du fonctionnement de l’entourage de l’enfant.
Nous avons saisi par les auteurs cités dans cet article à quel point l’environnement affectif et relationnel précoce de l’enfant était une condition déterminante de l’intégration de sa vie pulsionnelle.
Il faudrait encourager un retour vers des pratiques cliniques privilégiant l’aide à l’enfant au sein de sa famille et les traitements portant sur les relations parents-enfant. C’est encore à ce niveau que l’on obtient les résultats cliniques les plus probants et les plus durables.
Nous avons évoqué en début d’article les grandes campagnes de lutte contre certains types de violence ou certains agents identifiés de la violence : violence conjugale, enfants battus, drogues, délinquance, jouets violents…Ce type d’actions sociales contribue-t-il à nous rendre plus sensibles ou plus défensifs face à nos propres tendances, aux aspects cachés de nous-mêmes?
J. Bergeret regrette que l’on parte trop facilement en guerre contre des symptômes; il se méfie de la dimension spectaculaire de ce type d’interventions, que sous-tendent souvent des enjeux politiques et qui tendent à conforter l’opinion publique dans une forme de contre-violence répressive. IL propose plutôt de diriger les crédits disponibles vers des interventions moins spectaculaires et moins visibles mais plus payantes à long terme : c’est-à-dire des interventions s’adressant directement aux familles et visant des modifications du fonctionnement de l’entourage de l’enfant.
Nous avons saisi par les auteurs cités dans cet article à quel point l’environnement affectif et relationnel précoce de l’enfant était une condition déterminante de l’intégration de sa vie pulsionnelle.
Il faudrait encourager un retour vers des pratiques cliniques privilégiant l’aide à l’enfant au sein de sa famille et les traitements portant sur les relations parents-enfant. C’est encore à ce niveau que l’on obtient les résultats cliniques les plus probants et les plus durables.
* à suivre *
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