La Violence Conjugale Chez Les Couples D'Hommes Gais - 11e partie
Implications pour la recherche et la pratique
Il est important de noter que la nature exploratoire de cette étude impose des limites aux résultats de cette étude. En effet, aucun questionnaire structuré ou autre instrument de mesure n’a été utilisé pour la collecte des données, principalement en ce qui concerne la violence et ses impacts. La nature et la taille de l’échantillon ainsi que l’absence de variables de contrôle ne permettent pas la généralisation des résultats, ni d’établir des liens de causalité entre la violence subie et ses conséquences. Il est donc probable que certains répondants aient passé sous silence certaines informations qui nous auraient permis de faire un portrait plus détaillé des répondants, de la violence subie (par exemple de la violence subie pendant l’enfance, de la violence homophobe etc.) ainsi que de ses conséquences. Les formes et les manifestations de la violence chez les couples gais devraient être éventuellement étudiées avec un échantillon plus grand, dans la population gaie en général.
Les informations obtenues auprès des répondants concernant leur conjoint ne sont que des perceptions puisque aucun des conjoints n’a été rencontré. Il serait donc intéressant d’explorer dans des études ultérieures les perceptions des conjoints violents, notamment en ce qui concerne les relations de pouvoir.
Les données concernant des demandes d’aide des hommes gais victimes de violence de la part de leur conjoint nous mènent à l’interrogation suivante : quelles sont les stratégies de demandes d’aide des hommes gais victimes de violence ? Les données recueillies, quoique partielles, nous démontrent les similitudes entre le vécu des femmes hétérosexuelles et les hommes gais, principalement concernant l’existence de la violence et de ses diverses manifestations. Les études sur la violence conjugale hétérosexuelle ont déjà établi un lien entre un ensemble de facteurs liés à la situation de violence, soit la sévérité, la fréquence et la durée, et les types de ressources offertes ou utilisées par les femmes. Donc, il serait nécessaire d’étudier ultérieurement les liens possibles entre la disponibilité des ressources et le processus de demande d’aide des hommes gais victimes de violence de la part de leur conjoint.
Par ailleurs, les résultats de notre étude concernant les demandes d’aide des hommes gais victimes de violence permettent de constater, d’une part, que les ressources d’aide sont quasi inexistantes et, d’autre part, qu’un effort de sensibilisation et d’information est nécessaire, et ce, auprès de trois groupes distincts. D’abord, les intervenants proches de la communauté gaie doivent être proches de la communauté gaie doivent être sensibilisés à l’importance de reconnaître et de nommer le phénomène de la violence entre conjoints de même sexe, permettant ainsi l’émergence de réponses adaptées à la réalité des victimes gaies. Ensuite, les divers professionnels, spécialisés en violence conjugale ont besoin d’être informés des spécificités de la violence chez les couples de même sexe, offrant ainsi leur expertise de façon éclairée à cette clientèle sans ressource. Finalement, tous les professionnels oeuvrant dans les services de santé et les services sociaux devraient à tout le moins être sensibilisés à la réalité des couples de même sexe et être informés sur l’existence du phénomène de la violence chez les couples gais.
Il est important de noter que la nature exploratoire de cette étude impose des limites aux résultats de cette étude. En effet, aucun questionnaire structuré ou autre instrument de mesure n’a été utilisé pour la collecte des données, principalement en ce qui concerne la violence et ses impacts. La nature et la taille de l’échantillon ainsi que l’absence de variables de contrôle ne permettent pas la généralisation des résultats, ni d’établir des liens de causalité entre la violence subie et ses conséquences. Il est donc probable que certains répondants aient passé sous silence certaines informations qui nous auraient permis de faire un portrait plus détaillé des répondants, de la violence subie (par exemple de la violence subie pendant l’enfance, de la violence homophobe etc.) ainsi que de ses conséquences. Les formes et les manifestations de la violence chez les couples gais devraient être éventuellement étudiées avec un échantillon plus grand, dans la population gaie en général.
Les informations obtenues auprès des répondants concernant leur conjoint ne sont que des perceptions puisque aucun des conjoints n’a été rencontré. Il serait donc intéressant d’explorer dans des études ultérieures les perceptions des conjoints violents, notamment en ce qui concerne les relations de pouvoir.
Les données concernant des demandes d’aide des hommes gais victimes de violence de la part de leur conjoint nous mènent à l’interrogation suivante : quelles sont les stratégies de demandes d’aide des hommes gais victimes de violence ? Les données recueillies, quoique partielles, nous démontrent les similitudes entre le vécu des femmes hétérosexuelles et les hommes gais, principalement concernant l’existence de la violence et de ses diverses manifestations. Les études sur la violence conjugale hétérosexuelle ont déjà établi un lien entre un ensemble de facteurs liés à la situation de violence, soit la sévérité, la fréquence et la durée, et les types de ressources offertes ou utilisées par les femmes. Donc, il serait nécessaire d’étudier ultérieurement les liens possibles entre la disponibilité des ressources et le processus de demande d’aide des hommes gais victimes de violence de la part de leur conjoint.
Par ailleurs, les résultats de notre étude concernant les demandes d’aide des hommes gais victimes de violence permettent de constater, d’une part, que les ressources d’aide sont quasi inexistantes et, d’autre part, qu’un effort de sensibilisation et d’information est nécessaire, et ce, auprès de trois groupes distincts. D’abord, les intervenants proches de la communauté gaie doivent être proches de la communauté gaie doivent être sensibilisés à l’importance de reconnaître et de nommer le phénomène de la violence entre conjoints de même sexe, permettant ainsi l’émergence de réponses adaptées à la réalité des victimes gaies. Ensuite, les divers professionnels, spécialisés en violence conjugale ont besoin d’être informés des spécificités de la violence chez les couples de même sexe, offrant ainsi leur expertise de façon éclairée à cette clientèle sans ressource. Finalement, tous les professionnels oeuvrant dans les services de santé et les services sociaux devraient à tout le moins être sensibilisés à la réalité des couples de même sexe et être informés sur l’existence du phénomène de la violence chez les couples gais.
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