La Violence Conjugale Chez Les Couples D'Hommes Gais - 8e partie
Réactions et stratégies pour éviter la violence
Un des mythes entourant la violence chez les couples gais est celui du combat mutuel. Il soutient que les hommes sont socialisés à régler leurs conflits par la violence et que l’utilisation de la force physique est plus probable chez les couples gais
(Letellier). Il est intéressant de constater que les résultats de notre étude démontrent que les participants ont recours à plusieurs tactiques pour éviter la violence et la confrontation avec le conjoint violent. Ces données rejoignent ici la littérature sur la violence conjugale hétérosexuelle (Larouche). Des stratégies plus conciliantes ont été utilisées. En effet, la plupart des participants mentionnent avoir cherché à éviter les conflits en gardant le silence, en évitant la confrontation ou la provocation, en discutant avec leur conjoint ou en quittant les lieux.
Malgré le fait que les répondants s’auto-identifiaient comme victime de violence de la part de leur conjoint, plusieurs ont dit avoir utilisé la force physique dans le but de calmer ou d’immobiliser leur partenaire. De plus, dans le discours des participants, les gestes d’autodéfense sont clairement associés à des situations précises pour mettre fin aux comportements violents du conjoint ou pour éviter des blessures. Ceci va dans le sens des études qui démontrent qu’un pourcentage élevé de femmes hétérosexuelles victimes de violence conjugale avouent avoir utilisé la violence contre leur partenaire au moins une fois, le plus souvent en légitime défense (Letellier).
Comme le souligne Letellier, pour les victimes gaies, l’utilisation de la violence n’est souvent pas mise en cause et la thèse du combat mutuel est plus facilement acceptée. Les résultats obtenus ne nous permettent pas de conclure que les hommes gais utilisent des stratégies d’autodéfense plus facilement que les femmes hétérosexuelles, non plus qu’ils ne soutiennent le fait contraire.
Un des mythes entourant la violence chez les couples gais est celui du combat mutuel. Il soutient que les hommes sont socialisés à régler leurs conflits par la violence et que l’utilisation de la force physique est plus probable chez les couples gais
(Letellier). Il est intéressant de constater que les résultats de notre étude démontrent que les participants ont recours à plusieurs tactiques pour éviter la violence et la confrontation avec le conjoint violent. Ces données rejoignent ici la littérature sur la violence conjugale hétérosexuelle (Larouche). Des stratégies plus conciliantes ont été utilisées. En effet, la plupart des participants mentionnent avoir cherché à éviter les conflits en gardant le silence, en évitant la confrontation ou la provocation, en discutant avec leur conjoint ou en quittant les lieux.
Malgré le fait que les répondants s’auto-identifiaient comme victime de violence de la part de leur conjoint, plusieurs ont dit avoir utilisé la force physique dans le but de calmer ou d’immobiliser leur partenaire. De plus, dans le discours des participants, les gestes d’autodéfense sont clairement associés à des situations précises pour mettre fin aux comportements violents du conjoint ou pour éviter des blessures. Ceci va dans le sens des études qui démontrent qu’un pourcentage élevé de femmes hétérosexuelles victimes de violence conjugale avouent avoir utilisé la violence contre leur partenaire au moins une fois, le plus souvent en légitime défense (Letellier).
Comme le souligne Letellier, pour les victimes gaies, l’utilisation de la violence n’est souvent pas mise en cause et la thèse du combat mutuel est plus facilement acceptée. Les résultats obtenus ne nous permettent pas de conclure que les hommes gais utilisent des stratégies d’autodéfense plus facilement que les femmes hétérosexuelles, non plus qu’ils ne soutiennent le fait contraire.
* à suivre *
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