La Violence Conjugale Chez Les Couples D'Hommes Gais - 7e partie
La relation de pouvoir
Les relations de pouvoir dans les couples sont principalement abordées par les auteurs s’intéressant à la violence conjugale quand la victime est une femme. La plupart des écrits féministes sur la violence conjugale explorent cet aspect. Dans la recherche de Renzetti, les femmes lesbiennes interrogées soulignent que leurs conjointes sont plus catégoriques et sont moins prêtes à faire des concessions qu’elles-mêmes. En ce qui concerne la présente étude, les résultats obtenus auprès des participants semblent aller dans le même sens. En effet, plus de la moitié des participants soulignent que leurs conjoints imposent leur point de vue concernant plusieurs aspects de la vie commune et instaurent ainsi une relation de pouvoir avec les répondants. Les hommes rencontrés semblent exécuter plus de tâches domestiques que leurs conjoints et plusieurs mentionnent que pour apaiser les conflits, ils adoptent les méthodes et les façons de faire de leurs conjoints. Ces mêmes caractéristiques peuvent être relevées dans la littérature hétérosexuelle (Larouche). Ce résultat confrontera certains des stéréotypes hétérosexistes qui impliquent que la violence conjugale entre hommes ne peut être qu’un combat mutuel.
Par ailleurs, alors que la relation de pouvoir chez les couples hétérosexuels est basée sur la différence de sexe des partenaires, on peut penser que d’autres inégalités influencent la relation de pouvoir chez les hommes gais. Cette inégalité peut être réelle ou perçue par le conjoint violent et peut contribuer à la mise en place de la violence comme un moyen de contrôler son partenaire. Par contre, il est impossible, à partir des données fournies par nos répondants, d’identifier un facteur commun d’inégalité. En effet, les résultats ne nous informent pas sur les différences de scolarité, de statut social ou économique des partenaires. Ce qu’il est possible de constater par contre, c’est que les répondants perçoivent que leur conjoint établit son pouvoir par des tactiques qui incluent le recours à diverses formes de violence. Les écrits sur cet aspect de la relation de pouvoir sont majoritairement hétérosexuels, bien que quelques études sur la violence chez les couples de femmes lesbiennes se soient intéressées à cette question (Renzetti ; Elliot).
Les relations de pouvoir dans les couples sont principalement abordées par les auteurs s’intéressant à la violence conjugale quand la victime est une femme. La plupart des écrits féministes sur la violence conjugale explorent cet aspect. Dans la recherche de Renzetti, les femmes lesbiennes interrogées soulignent que leurs conjointes sont plus catégoriques et sont moins prêtes à faire des concessions qu’elles-mêmes. En ce qui concerne la présente étude, les résultats obtenus auprès des participants semblent aller dans le même sens. En effet, plus de la moitié des participants soulignent que leurs conjoints imposent leur point de vue concernant plusieurs aspects de la vie commune et instaurent ainsi une relation de pouvoir avec les répondants. Les hommes rencontrés semblent exécuter plus de tâches domestiques que leurs conjoints et plusieurs mentionnent que pour apaiser les conflits, ils adoptent les méthodes et les façons de faire de leurs conjoints. Ces mêmes caractéristiques peuvent être relevées dans la littérature hétérosexuelle (Larouche). Ce résultat confrontera certains des stéréotypes hétérosexistes qui impliquent que la violence conjugale entre hommes ne peut être qu’un combat mutuel.
Par ailleurs, alors que la relation de pouvoir chez les couples hétérosexuels est basée sur la différence de sexe des partenaires, on peut penser que d’autres inégalités influencent la relation de pouvoir chez les hommes gais. Cette inégalité peut être réelle ou perçue par le conjoint violent et peut contribuer à la mise en place de la violence comme un moyen de contrôler son partenaire. Par contre, il est impossible, à partir des données fournies par nos répondants, d’identifier un facteur commun d’inégalité. En effet, les résultats ne nous informent pas sur les différences de scolarité, de statut social ou économique des partenaires. Ce qu’il est possible de constater par contre, c’est que les répondants perçoivent que leur conjoint établit son pouvoir par des tactiques qui incluent le recours à diverses formes de violence. Les écrits sur cet aspect de la relation de pouvoir sont majoritairement hétérosexuels, bien que quelques études sur la violence chez les couples de femmes lesbiennes se soient intéressées à cette question (Renzetti ; Elliot).
* à suivre *
Commentaires
Publier un commentaire