La Violence Conjugale Chez Les Couples D'Hommes Gais - 6e partie
Les relations avec les familles d’origine et l’orientation sexuelle
Un des articles recensés faisant état du phénomène de la violence chez les couples de même sexe, fait le lien avec la présence de cette violence dans un couple et le degré auquel l’identité sexuelle des partenaires est intégrée ou non (Cruz et Firestone). Nos résultats nous permettent d’observer que plus de la moitié des répondants mentionnent que leur conjoint vit des conflits ou des tensions avec sa famille d’origine, liés à son orientation sexuelle. Cette constatation peut laisser croire en un lien possible entre l’homophobie réelle ou perçue du milieu d’origine et la difficulté à intégrer complètement une identité homosexuelle chez les agresseurs (Cruz et Firestone). On peut alors penser que le rejet ou le refus de l’identité homosexuelle joue un rôle dans le développement de comportements violents, tout particulièrement à saveur homophobe. Par contre, il est impossible de confirmer une telle hypothèse. Les informations obtenues auprès des répondants concernant leur conjoint ne sont que des perceptions puisque aucun des conjoints n’a été rencontré.
La sexualité et l’entente d’exclusivité sexuelle
Quand les répondants ont parlé de leur sexualité et de leurs pratiques sexuelles, ils ont également abordé les pratiques sexuelles dans le milieu gai en qualifiant celui-ci de plus permissif et propice aux rencontres sexuelles. Cet élément d’information concorde avec les données relevées dans la littérature concernant la sexualité des hommes gais. Par contre, malgré le fait que plusieurs types de couples gais sont répertoriés dans la littérature (Shernoff, 1995), les résultats obtenus auprès des hommes de notre échantillon nous informent que la majorité des répondants et leur conjoint ont construit leur relation autour d’une entente d’exclusivité sexuelle. Il semble donc que ce type d’entente envers le partenaire soit important pour les hommes interrogés et pour leur conjoint.
• Toutefois, la moitié des répondants disent que leur conjoint ou eux-mêmes ont eu des relations « extraconjugales » et les données démontrent que les conjoints violents font preuve de jalousie en accusant les répondants d’infidélité, et ce, de façon régulière. Cette caractéristique est aussi relevée dans la littérature concernant les conjoints violents hétérosexuelles (Larouche, 1987). On peut penser que le fait que les rencontres sexuelles soient reconnues comme courantes dans le milieu gai amplifie la menace d’infidélité pour les conjoints violents et exacerbe le sentiment de possessivité. Cependant, bien que les résultats de notre étude indiquent une association entre ces éléments, ils ne peuvent démontrer un lien de causalité.
* à suivre *
Un des articles recensés faisant état du phénomène de la violence chez les couples de même sexe, fait le lien avec la présence de cette violence dans un couple et le degré auquel l’identité sexuelle des partenaires est intégrée ou non (Cruz et Firestone). Nos résultats nous permettent d’observer que plus de la moitié des répondants mentionnent que leur conjoint vit des conflits ou des tensions avec sa famille d’origine, liés à son orientation sexuelle. Cette constatation peut laisser croire en un lien possible entre l’homophobie réelle ou perçue du milieu d’origine et la difficulté à intégrer complètement une identité homosexuelle chez les agresseurs (Cruz et Firestone). On peut alors penser que le rejet ou le refus de l’identité homosexuelle joue un rôle dans le développement de comportements violents, tout particulièrement à saveur homophobe. Par contre, il est impossible de confirmer une telle hypothèse. Les informations obtenues auprès des répondants concernant leur conjoint ne sont que des perceptions puisque aucun des conjoints n’a été rencontré.
La sexualité et l’entente d’exclusivité sexuelle
Quand les répondants ont parlé de leur sexualité et de leurs pratiques sexuelles, ils ont également abordé les pratiques sexuelles dans le milieu gai en qualifiant celui-ci de plus permissif et propice aux rencontres sexuelles. Cet élément d’information concorde avec les données relevées dans la littérature concernant la sexualité des hommes gais. Par contre, malgré le fait que plusieurs types de couples gais sont répertoriés dans la littérature (Shernoff, 1995), les résultats obtenus auprès des hommes de notre échantillon nous informent que la majorité des répondants et leur conjoint ont construit leur relation autour d’une entente d’exclusivité sexuelle. Il semble donc que ce type d’entente envers le partenaire soit important pour les hommes interrogés et pour leur conjoint.
• Toutefois, la moitié des répondants disent que leur conjoint ou eux-mêmes ont eu des relations « extraconjugales » et les données démontrent que les conjoints violents font preuve de jalousie en accusant les répondants d’infidélité, et ce, de façon régulière. Cette caractéristique est aussi relevée dans la littérature concernant les conjoints violents hétérosexuelles (Larouche, 1987). On peut penser que le fait que les rencontres sexuelles soient reconnues comme courantes dans le milieu gai amplifie la menace d’infidélité pour les conjoints violents et exacerbe le sentiment de possessivité. Cependant, bien que les résultats de notre étude indiquent une association entre ces éléments, ils ne peuvent démontrer un lien de causalité.
* à suivre *
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