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Affichage des messages du mai, 2024

Violence Conjugale – 143ième partie

  Violence conjugale (suite)   En tout cas, pas un seul homme, pas un philosophe, pas un homme d’Église, pas un historien, pas un juriste, pas un psychiatre, pas un de ceux qui ont écrit d’innombrables ouvrages sur toutes les formes d’activité humaine ne s’est soucié d’aborder le sujet, bien que le viol et la peur du viol fasse partie de l’univers psychique de chaque femme, bien que le viol et le désir de violer apparaissent dans les fantasmes de tant d’hommes, bien que le thème du viol enfin soit présent dans la littérature, dans les romans policiers, dans les bandes dessinées, dans les films, dans la poésie, dans la pornographie et, bien sûr dans la réalité quotidienne. Mais l’étude du phénomène du viol est à ce point absente des travaux des spécialistes de toutes disciplines qu’on est tenté de croire à une volonté délibérée, à une sorte de conspiration du silence.    *À suivre*

Violence Conjugale – 142ième partie

  Violence conjugale (suite)     Est-ce qu’un seul homme enfin a pris une seule heure de sa vie pour réfléchir au sens profond d’un acte répété depuis des siècles et des millions de fois par ses semblables et qui, par sa nature et surtout par les excuses qu’on lui a toujours trouvées, constitue l’abus de pouvoir le plus cynique et la manifestation la plus insolente du mépris du premier sexe pour le second ?    Est-ce qu’un seul homme enfin a pris conscience de l’hypocrisie et de la lâcheté d’une position qui consiste surtout à n’en pas avoir ou bien à considérer le viol non comme un problème masculin mais comme une fatalité, regrettable certes, mais inhérente à la condition féminine, un (accident) dû à la guerre, à une perversion sexuelle, à une (imprudence) ou à un malheureux concours de circonstances?   *À suivre*

Violence Conjugale – 141ième partie

  Violence conjugale (suite)   Le viol, une autre forme de violence des hommes   Est-ce qu’un seul homme s’est jamais donné la peine d’imaginer comment il vivrait, penserait, aimerait dans un monde à l’envers où, depuis les temps préhistoriques et dans la plus part des civilisations, c’est lui qui aurait servi de marchandise sexuelle, où c’est lui qui aurait couru le risque permanent d’être violé, à l’occasion de n’importe quelle guerre, de n’importe quelle révolution, d’un progrom, d’une émeute, d’une guérilla raciale, d’une simple bagarre nocturne, d’un retour de bal ou tout simplement d’une rentrée tardive chez lui. Est-ce qu’un seul homme a cherché à imaginer ce que peut représenter le destin totalement passif d’une femme violée dans nos sociétés patriarcales, où elle est considérée non comme un individu, mais comme une propriété : le fait d’être atteinte dans son intégrité physique de perdre son honneur malgré elle pour un crime commis par un autre, de risquer d...

Violence Conjugale – 140ième partie

  Violence conjugale (suite)       Les motivations et les dimensions individuelles de l’engagement radical Pour les individus engagés dans un processus d’endoctrinement, toute lecture du monde devient nécessairement idéologisée crée des « bons » et des « mauvais », un « nons » et un « eux », un « groupe pur » et un « groupe impur ». L’idéologie apporte, dans le cadre du processus d’endoctrinement des justifications et des explications qui encouragent les doctrinaires à s’engager dans des formes d’action plus radicales, incluant le soutien actif ou la participation à l’action violente.    Le baromètre des comportements : Reconnaître la radicalisation à la violence partout où elle se trouve.   *À suivre*

Violence Conjugale – 139ième partie

  Violence conjugale (suite)     Facteurs de protection chaque individu possède ses propres facteurs de protection face à la radicalisation (tolérance, à l’égard de l’ambigüité, empathie, sens critique ou réflexibilité, alors que d’autres lui viennent de son environnement (environnement relationnel stable, réseau social tempéré).   Facteurs de vulnérabilité : Certaines personnes présentent des caractéristiques qui les rendent plus fragiles intolérance à l’égard de l’ambigüité, faible sens critique, épisodes de vie difficiles : ou évoluent dans un environnement réseau social radical, précarité du lien social ou affectif qui le rend plus vulnérables à la radicalisation.    Il faut préciser que le déséquilibre des facteurs de protections au profit des facteurs de vulnérabilité peut conduire certains individus à envisager l’adhésion à une vision du monde simplificatrice et idéologique : le discours se fait alors réducteur et manichéen. ...