PASOLINI ET LA VIE : ENTRE L’HORREUR ET L’INNOCENCE - 12e partie
La solitude s’oppose au monde du “on”, dévoilé, déshabillé qui s’apparente à l’objectivité de la nature que, du reste, il absorbe de plus en plus. Désormais le Pouvoir se développe comme monde - plus que comme système - comme nouvelle naturalité où tout est transparent. Ces dispositifs médiatiques ne troublent point cette transparence puisqu’ils opèrent par imitation, tandis que les objets technicisés fonctionnent comme appendices du corps propre désapproprié. Le Nouveau Pouvoir gonfle et prospère sur les ruines de la séparation, en général, de la division sociale en particulier. Autrement dit se reflète la masse qui se répète et s’agrandit dans son image magnifiée. Le désir de la masse est illimité, de peur qu’il ne s’engorge aux carrefours du processus, les agents du “on”, les signes, sont là pour le canaliser, le codifier car il faut à tout prix éviter un Black out du désir socialisé. Démocratie, attention consommez les droits démocratiques et jete...