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Affichage des messages du janvier, 2013

LE POUVOIR DES PLANTES - 5e partie

Comment agissent les plantes Si la composition des végétaux et de leurs essences, la présence de tels et tels constituants permettent généralement une explication logique, donc acceptable, de leurs diverses propriétés, des auteurs ont cherché par d’autres voies à expliquer leur mode d’action. La théorie de Filatov, à laquelle certains se refèrent repose sur la notion suivante :  un tissu vivant (humain, animal ou végétal) séparé de son organisme et conservé dans des conditions de souffrance (dessication, froid, distillation) produit, dans le cadre de sa lutte pour la vie, des substances de résistance appelées bio ou phytostimulines.  Ces noms commencent à être connus.  Ces stimulines, introduites dans un organisme déficient, activeront les processus vitaux défaillants, améliorèront les diverses fonctions physiologiques, lutteront contre l’infection en renforçant le terrain. Selon une optique différente, les végétaux et particulièrement les essences ont été comparés à de v...

LE POUVOIR DES PLANTES - 4e partie

Si l’utilisation des plantes sous les formes que nous ont transmises les Anciens c’est à dire les infusions, les décoctions, les macérations ou les poudres, ni les préparations plus récentes telles que les alcoolatures, les intraits ou extraits conservent encore, de nos jours, leur grande valeur thérapeutique, l’emploi des essences aromatiques, forme moderne de la médecine des plantes, représente, à plus d’un titre, un progrès considérable.  Progrès concidérable et même, sous certains de ses aspects, parfois insoupçonné. Dans son De Materra Medica, Dioscoride décrit à peu près toutes les essences connues.  Il recommande le fenouil “ à ceux qui ne peuvent pisser que goutte à goute”, l’origan “à ceux qui ont perdu l’appétit, qui ont l’estomac débile et font des rots acides et fâcheux”. Pour masquer l’odeur désagréable de l’ail et de l’oignon, dont on faisait à son époque une grande consommation, il conseille de conserver sous la langue une petite feuille de  nard ou un morc...

LE POUVOIR DES PLANTES - 3e partie

Ainsi, dès le début du XVIe siècle, la pharmacopée connaît-elle à peu près toutes les plantes utiles d’Europe et du monde entier.  C’est de cette époque que datent les corporations d’apothicaires et les codex, tandis qu’abondent les formules les plus variées. Le siècle de louis XIV eut la passion des plantes et surtout des essences aromatiques.  Le Roi Soleil les utilisait abondamment (ainsi que l’argile), pour tenter de neutraliser les inconvénients d’un solide appétit qu’il ne pouvait refréner.  Dans son entourage, beaucoup de grands et plus encore de grandes voulurent donner leur nom à des compositions aromatiques.  On vit alors apparaître les “poudre de la Maréchale X”, les “eau de la Duchesse Y”, les “vinaigre de la Comtesse Z.” C’est en 1798 que paraît le Dictionnaire des Drogues simples, de Lemery, ouvrage auquel ou se référera souvent par la suite par l’étude et l’utilisation des végétaux.   Avec le XIX siècle, les progrès de la chimie analytique permire...

LE POUVOIR DES PLANTES - 2e partie

Puis on remplit d’abdomen de myrrhe triturée, de cassie et de toutes sortes de substances fumigènes.  Ceci fait, on baigne de cadavre pendant 70 jours dans le natron (carbonate de soude naturel).  Ensuite le cadavre est lavé, enveloppé de bandellettes enduites de gommes et de résines. Dans un travail considéré comme le plus ancien ouvrage de médecine, élaboré vingt siècles avant J.C., Kisang Ti fait état notamment du grenadier, de l’opium, de la rhubarbe, en décrivant d’ailleurs les indications que les recherches ultérieures, y compris les plus modernes, ont depuis confirmées entièrement.  Le Peng T Soo, de Li Che Ten (2,500 ans avant J.C.), fait état d’environ 1100 végétaux répartis en 68 classes.  Il cite plus de 8000 recettes ou formules. D’ailleurs, quand on lit certains traités anciens, ou leur relation, on les croirait parfois écrits par des contemporains.  Ainsi les Égyptiens antiques croirait parfois écrits par des contemporains.  Ainsi les Egyptien...

LE POUVOIR DES PLANTES - 1e partie

“Dans la plante, quelque chose de plus que dans la matière, quelque chose qui procède de la vie.” Depuis quelques années, les maladies médicamenteuses ont attiré l’attention du corps médical sur certains effets seconds des produits de synthèse.  De plus en plus, les malades se tournent vers les plantes ou leurs essences.  Les exemples abondent de l’agressivité de certaines médications chimiques et synthétiques modernes employées inconsidérément, comme de résultats heureux et parfois spectaculaires des traitements végétaux généralement dépourvus de toxicité. après l’enthousiasme compréhensible qui salue l’apparition du remède nouveau, surviennent souvent les déceptions : déceptions devant les échecs renouvelés, déceptions devant le camouflage des signes, le simulacre de guérison, la réapparition du mal ou la naissance consécutive d’un syndrome nouveau, déception devant les trop nombreux incidents ou accidents provoqués par des traitements inadaptés. Le malade demande alors à la...