Messages

Affichage des messages du décembre, 2012

QUINTON COMPLÈTE DARWIN L'ÉVOLUTIONNISTE

Cette conception scandalise, car elle va contre la religion scientifique de l’époque, qui est un état provisoire de la conception darwinienne de l’évolution.  Certes, Quinton ne nie aucunement l’évolution. Mais il nie que l’évolution se trouve uniquement déterminée par le jeu mouvant des forces extérieures, que le monde vivant évolue docilement selon les bouleversements du milieu cosmique, en s’y adaptant. Il refuse que la matière vivante soit seulement une substance plastique se pliant, pour survivre, au jeu des forces aveugles et inconhérentes de l’univers physique, la faculté d’adaptation qui fonde la sélection naturelle étant alors le fruit du simple hasard.  Pour Quinton, au contraire, la vie, dans ce qu’elle a d’essentiel, refuse de s’adapter et la modification des organismes au cours du l’évolution est précisément l’expression de ce refus.  Mais à quoi s’adresse un tel refus?  À une dégradation de la vie, à un lent retour au chaos de l’inorganisé, donc...

LA FORCE DE NOS PENSÉES

LA FORCE DE NOS PENSÉES Il n’est pas possible de vivre heureux si on ne mène pas une vie belle, juste et sage, ni de mener une vie belle, juste et sage sans être heureux. ~ Épicure Notre vie est composée “d’agréable” et de “désagréable”.  Ceci est le résultat direct de nos schèmes de pensée actuels. Parmi nos pensées actuelles, certaines sont bénéfiques, d’autres maléfiques.  La question que nous nous posons maintenant est : “Pouvons-nous transformer le “désagréable” de notre vie en “agréable” au moyen de nouveaux schèmes de pensée?  Pouvons-nous transformer nos “mal-aises” et “mal-adies” en santé parfaite? TRANSFORMER LE “DÉSAGRÉABLE” Chaque acte que nous posons, et même chacune de nos pensées, dépend directement d’un schème de pensée sous-jacent.  Ces schèmes créent notre réalité et notre vie. Il nous est possible en les modifiant de transformer notre vie. Nos malaises et maladies se manifestent et continueront à se matérialiser dans notre vie aussi longtem...

SUPERSTITIONS

Habiter au 13 e étage, croiser un chat noir, passer sous une échelle, verser accidentellement du sel, trouver un fer à cheval, partir du pied gauche… Croyances d’hier et d’aujourd’hui, certaines superstitions ont la vie dure. « Elles ne connaissent pas de limites, pas de frontières; elles s’imposent ou elles s’estompent selon les circonstances », nous précise l’écrivain et journaliste Bernard Beaudoin qui a signé chez De Vecchi la magie des superstitions, comprenant un lexique des superstitions les plus connues, leurs origines et leurs significations. Ainsi, au chapitre des superstitions les plus connues, l’auteur nous démontre que certaines d’entre elles varient parfois d’un pays à l’autre alors que certaines autres auront par l’imagerie populaire été détournées de leur sens primitif, voyons voir! Les esprits à tête de crocodile Ce sont des initiés qui élaborèrent, plus 2000 ans avant Jésus Christ, une technique qui, croyait-on, permettait au défunt de diriger son ex...

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 42e partie

Les conséquences de cette politique sociale et économique de développement ont cristalisé le pays dans une situation de grande misère économique dont les effets sur la santé et le confort psychologique sont évidents.  6 Millions d’habitants en 1980 avec une densité au 180 kilomètre carré (Basso) et, pour 83, l’ONU parle de 9,3 millions d’habitants. La population  haïtienne est jeune et les femmes sont plus nombreuses: 100 femmes pour 96 hommes.  La pyramide d’âge s’établit comme suit: 15 ans, 42%; moins de 20 ans, 52%; 15 à 64 ans, 54%; 64 ans, 4% (Jacques Barros). Les statistiques de l’ONU nous disent que le taux annuel d’accroissement de la population de 73 à 83 est de 1,8%, le taux de mortalité infantile de 0 à 1 an est de 130 pour 1,000 en 1983.  Le taux de mortalité juvéno-infantile (moins de 5 ans) est de 190 pour 1,000 en 83.  Pour 41 natalités en 83, il y a 14 mortalités.  L’indice synthétique de fécondité est de 5,7 en 83 et 27% de la population es...

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 41e partie

La modernité haïtienne L’histoire d’Haïti est construite dans cette rencontre de civilisation où expatriations, enfermements, assujettissements, alliances, échanges, luttes, ruptures, ségrégations et oppressions tissent l’historicité de sa coexistence actuelle avec la modernité occidentale. La littérature sur HaÏti, qu’elle soit sociologique, politique, culturelle ou économique, reprend toujours l’histoire de la relation maître-esclaves pour montrer son enracinement dans la structuration de ces dimensions.  En effet, inscrite dans la rémanence historique mais aussi inscrite dans un devenir imaginé dans sa singularité, Haïti, comme tous les autres pays devenus sujets de leur histoire par leur indépendance, est tenu, dans le rapport de force international, à se débattre vis à vis de l’impérialisme culturel occidental.  Les multiples projets politiques d’indépendance économique mis en discours depuis la proclamation de l’indépendance d’Haïti en 1804, n’ont pas cessé d’être traver...

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 40e partie

À la crise gouvernementale permanente, sous le régime des baïonnettes s’ajoutait l’instabilité constitutionnelle dans laquelle le pays se trouvait plongé par la faute de dirigeants incapables et insouciants, par les erreurs d’une élite turbulente dont l’impuissance à régler les grands problèmes du moment a terni les chances du pays d’assurer sa prospérité, sa grandeur, son indépendance et sa survie.  Cette situation, on le sait, n’a pas manqué de soulever et sa survie.  Cette situation, on le sait, n’a pas manqué de soulever un certain nombre d’appréhensions.  Que d’occasions perdues par une élite sans conviction, quant à une action salutaire entre les composantes de la nation haïtienne, parce qu’une certaine perception de la réalité nationale, qui remonte à l’époque coloniale, a empêché le développement d’une interaction entre les couches sociales séparées par des intérêts divergents. Si, comme on peut le croire, l’intérêt national réside dans la consolidation d’une comm...

LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 39e partie

Avec la disparition progressive des emplois dans le secteur de la sous-traitance, on assistait, dans la capitale, à un accroissement du nombre de vendeurs ambulants, de brouettiers et d’artisans, les uns aussi inefficaces que les autres, mais toujours soucieux d’attirer l’attention sur le désespoir qui les assaillait. Une redistributioni équitable des moyens de production s’imposait au nom du progrès et de la justice sociale.  Mais comment entreprendre une redistribution radicale de la propriété foncière en Haïti sans provoquer une violente lutte des classes et susciter un chambardement de l’ordre social existant? Pour éviter les distorsions inutiles qui entravaient l’économie nationale, il convenait de mettre en place la dynamique du développement, génératrice d’évolution sociale.  Restait à savoir si l’interaction entre la bourgeoisie haïtienne et les masses urbaines et rurales pouvait se faire de façon harmonieuse, sans entraîner de conséquences fâcheuses qui déboucheraient...