LITTÉRATURE HAÏTIENNE - 13e partie
Francophile et négrophile Sylvain écrit au gré de l’inspiration. N’attendez pas un ordre logique de son recueil. D’ailleurs, il n’en est pas question pour cet éclectique qui veut prouver qu’une poésie peut être consistante et originale sans pour cela être “patriotique”. Dans LA MORT DE VICTOR HUGO, il rend hommage à ce phare qu’il a connu et apprécié, et qui a exercé une influence considérable sur la littérature haïtienne du XIXème siècle. À ces yeux, Hugo est un géant que le temps a terrassé pour “rajeunir son immortalité”. Ailleurs, dans “Frères d’Afrique” Sylvain s’émeut au souvenir des douleurs, et des i injustices dont sont victimes nos aieux sur la terre africaine. Il nous les présente, humiliés par la sapratie blanche et supportant avec peine leur ignoble condition. S’ils pouvaient à loisir s’instruire et profiter comme nous des bienfaits de la civilisation blanche, ils seraient aussi savants et plus sincèrement bons que la plupart de nou...