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Affichage des messages du mars, 2012

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 59e partie

IVRESSE MENTALE ET SON TRAITEMENT Notre expertise nous amène à percevoir cette toxicomanie comme le résultat avant tout d’une manière inadéquate pour la personne d’interagir avec son environnement. Il y a aucun doute que tout  le monde désire que l’individu pour qui l’alcool est un problème, adopte une attitude responsable à cet égard. L’alcoolique est responsable des gestes qui l’ont amené à cet état. Et il est responsable des  gestes à poser pour s’en sortir. Il est responsable  des gestes à poser pour ne pas revenir à l’état qu’il déplore lui-même. Il se trouve donc devant tout un répertoire de possibilités dans lequel il doit faire des choix : choix d’aspirations, choix de comportements. Redonner à la personne sa responsabilité, ce n’est pas la condamner pour ce qui est arrivé, c’est le libérer de lourdes chaînes qu’elle traînait, c’est croire en elle, c’est la respecter dans le sens profond de l’humain qu’elle représente. Vu sous cet angle, l’alcoolisme est une ...

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 58e partie

MISÈRE DU DÉSIR L'alcool est le dépresseur le plus commun.  À petites doses, provoque une réduction des tensions et un sentiment de joie.  Alors, qu'à fortes doses, il occasionne une instabilité émotionnelle et physique, perturbe la mémoire et entraîne la torpeur. Alcoolisme problème lié à la consommation d'alcool, qui fait en sorte que l'individu qui en souffre éprouve un besoin impérieux de poursuivre sa consommation d'alcool.  Malgré les répercussions négatives de celle-ci sur les plans physique, psychologique et social de sa vie. L'alcool est la dépression le plus courant et la drogue la plus consommée. Même si l'alcool est un dépresseur, la plupart des gens affirment qu'il augmente leur sociabilité et leur bien-être.  Cette différence entre les effets réels et les effets perçus de l'alcool est liée à ses effets initiaux: une baisse de tension, une gaieté accrue et une absence d'inhibition.  À mesure que la quantité d'alcool augmente, tou...

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 57e partie

DÉPENDANCE AUX STIMULANTS Tenter de trouver les causes qui motivent l’homme en détresse aux stupéfiants équivaudrait à vouloir connaître la forme et la qualité d’un iceberg dont nous ne verrions qu’une insignifiante partie en surface.  L’homme en détresse désire vivre ici bas d’abord, et dans l’au-delà ensuite, si possible, ce coin de paradis que n’ont cessé de lui présenter les religions.  La drogue lui promet, sans toujours lui donner, ce paradis artificiel. Les dangers inhérents à cette consommation agissent souvent comme un stimulant plutôt comme handicap, c’est dans cette même ligne de pensée d’ailleurs que s’inscrivent les compétitions de tous ordres.  On peut, bien sûr, atteindre au bonheur par d’autres voies.  Mais il est certain que la drogue offre l’avenue la plus facile, la plus accessible et la plus profitable.  La chimie, ayant réussi à isoler les principes actifs des plantes de bonheur, puis à produire artificiellement des produits plus puissants, ...

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 56e partie

DÉPENDANCE À L'ALCOOL L'alcoolisme est la toxicomanie la plus répandue en occident.  C'est aussi le principal problème de santé mentale.  Son coût annuel au Canada : plus de cinq milliards de dollars.  Au Québec, on évalue la perte de productivité liée à l'alcool et aux drogues à un milliard de dollars par année. Environ 15% des Nord-Américains ont des problèmes d'alcool et, de ce nombre 5% sont véritablement alcooliques. L'autre 10% représente les "mauvais buveurs", c'est-à-dire ceux qui boivent de manière excessive, sans pour autant développer une dépendance physique. Quiconque consomme de l'alcool encourt le risque de devenir dépendant, risque, qui selon les experts, se situe entre 5% et 10%.  Si l'un des parents est alcoolique, le danger grimpe à 20%; lorsque les deux parents le sont, le risque se situe à près de 5%.  D’un point de vue médical, l'alcoolisme est une maladie chronique et potentiellement mortelle qui rend l'individ...

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 55e partie

DÉPENDANCE AUX MÉDICAMENTS 1) Anxiolytiques (tranquillisant mineur) Atarax        Noctec Ativan        Noludar Dalmane    Serax Librium       Valium 2) Antidépresseurs Anafranil      Parnate Aventyl        Surmontil Déprex        Sinequan Elavil           Tofranil 3) Antipsychotiques (tranquillisant majeur) Haldol          Neuleptil Largactil       Neuroleptique Majeptil        Nozinan Mellaril         Stelazine Modecate     Tarasan Moditen        Trilafon 4) Antiparkisonniens Artane          Congentin Benadryl       Kemadrin 5) Antiépileptiques Mysoline 6) Lithium Carbonate 7) Sédatifs et hynoptiques Phenergan 8) Autres

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 54e partie

LES DÉPENDANCES Dépendance aux substances  comme la Cocaïne et ses effets  sur la santé. Déjà en 1974( ?), dans une chanson française intitulée «  le coco », une jeune femme délaissée par son amant, parlait à peu près en ces termes de la drogue à laquelle elle s’adonnait : «  Je prends de la cocaïne, elle embrume mon cerveau, (ma) raison disparaît (mes) chagrins s’envolent, et je deviens folle. » Et pourtant, c’est au début des années 80 que les experts des drogues commencèrent à reconnaître avec netteté les effets néfastes de la cocaïne dont l’existence remonte jusqu’aux années 5000 avant l’ère chrétienne chez les indigènes sud-américains. Ces derniers ingéraient en effet les feuilles de la coca en guise d’aliment et aujourd’hui encore leurs descendants font  usage de la plante, plutôt comme stimulant. D’un autre côté, les Incas du Pérou considéraient la coca comme sacrée et restreignaient son usage en faveur des nobles. Malheureusement, avec la ...

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 53e partie

TRAITEMENT AU LITHIUM la découverte du lithium est survenue par accident.  En 1949, Cade remarque l’effet sédatif du carbonate de lithium chez des cobayes et déduit que le même résultat pourrait être obtenu chez des patients souffrant de manie (Good et Gilman 1970).  L’acceptation du lithium comme agent thérapeutique efficace n’est venue qu’après plusieurs années de controverse, surtout en ce qui concerne son efficacité et sa sécurité.  Le lithium est utilisé à long terme en tant qu’agent prophylactique pour prévenir les rechutes des désordres affectifs ou pour diminuer leur intensité.  Il sert aussi dans le contrôle des états aïgus de manie et dans certaines dépressions. Une partie de la psychopathologie du maniaco-dépressif dans son état aïgu est difficile à différencier de la schizophrénie.  Cependant, ces deux désordres présentent des caractéristiques divergentes dont il faut tenir compte tant dans le diagnostic que dans le traitement.  Le maniaco-dépre...

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 52e partie

LES MÉDICAMENTS QUI SUPPORTENT L'INTERVENTION Les AntiDépresseurs   On retrouve de la dépression chez à peu près 3% de la population et, de quelque intensité qu’elle soit, elle est toujours temporaire.  Même sans aucun traitement, elle peut durer jusqu’à 6-7 mois et rentrer dans l’ordre par la suite.  Malgré sa faible incidence dans la population en général et sa durée limitée, il reste que plusieurs déprimés doivent être aidés à cause de leur souffrance morale, et des dangers de suicide.  C’est pourquoi les médicaments contre la dépression appelés les antidépresseurs, peuvent être d’une grande utilité dans le traitement des malades déprimés (fondation pour la recherche sur les maladies mentales). Historique Il faut souligner que la découverte des médicaments antidépresseurs a été purement fortuite.  En effet, un spécialiste en médecine s’aperçut qu’un traitement efficace contre la tuberculose rendait les malades euphoriques.  Il confie son observation à de...

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 51e partie

INTERVENTION AU NIVEAU DES ANXIOLYTIQUES Les anxiolytiques ou tranquillisants mineurs De tout temps, les sédatifs ont surtout été utilisés dans le traitement de l’insomnie et de l’anxiété. L’alcool est sûrement le plus vieux sédatif et par la suite, les barbituriques ont joué le même rôle.  Cependant, depuis la découverte de nouveaux médicaments qu’on appelle les anxiolytiques, la prescription de sédatifs ne se justifie plus car tous savent maintenant que l’alcool et les barbituriques sont dangereux en cas de surdose et qu’ils induisent de la dépendance physique. La découverte des substances anxiolytiques tels qu’on les connaît aujourd’hui a été en grande partie le fruit du hasard.  En 1930, Sternbach, en Pologne, découvre une nouvelle molécule, mais il ne sait qu’en faire.  Vingt cinq ans plus tard, en 1955, en voulant faire une réaction chimique avec cette molécule, Sternbach obtient une substance à laquelle il ne s’attendait pas du tout, le chlordiazoposide, qu’on conn...

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 50e partie

Pharmacothérapie comme traitement psychologique  La pharmacothérapie peut-être utilisée dans le cas de dépression pour intervenir sur des symptômes comme l’insomnie ou l’angoisse. On peut catégoriser les médicaments à partir des effets qu’ils ont sur l’organisme, en : neuroleptiques, anxiolytiques, antidépresseurs, et le Lithium. L’absorption de médicaments, bien qu’elle ait des effets bénéfiques, entraîne aussi des effets secondaires qu’il importe de connaître. Cette lecture vous propose de connaître l’intervention pharmaco thérapeutique. 1-Les neuroleptiques ou tranquillisants majeurs qui sont surtout utilisés dans le traitement de la schizophrénie et de la psychose maniaco-dépressive. 2-Les anxiolytiques sont surtout utilisés comme traitement mineur dans les cas d’anxiété. 3- Les antidépresseurs qui, comme leur nom l’indique, servent dans le traitement de la dépression. 4- Le Lithium surtout utilisé dans la dépression sévère et dans la psychose maniaco-dépressive.   ...

LA DÉTRESSE DES HOMMES - 49e partie

LE MIGRANT HAÏTIEN Malgré les efforts consacrés depuis les dernières décennies pour essayer de définir les grands symptômes psychiatriques de façon à en universaliser les critères, les classifications internationales (CIM, DSM-I, DSM-II, DSM-III et DSM-III-R) restent des outils correspondant aux syndromes que l’on retrouve dans le monde occidental blanc. Ces critères ne peuvent s’appliquer stricto sensu à certaines cultures qui ont connu l’esclavage, le despotisme, l’oppression et la dictature. L’objet de cet article est de décrire certaines formes cliniques de la dépression particulière à l’Haïtien. Nous pensons que la préhistoire et l’histoire de l’Haïtien, de même que sa culture et le mode d’éducation reçue, contribuent à donner un aspect particulier à la dépression de ce dernier, ce qui explique que sa dépression ne ressemble pas à celle de l’Européen ou du Nord-Américain de race blanche. Après une tentative d’explication socio-historico-génétique de ce que l’un de nous a appelé la...