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Affichage des messages du juin, 2011

VIOLENCE FAMILIALE 7e partie

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Les formes de violence conjugale La violence conjugale revêt plusieurs formes : coups, brûlures, blessures infligées à l’aide d’objets, viols, agressions sexuelles, menaces, intimidation, violence verbale et psychologique. Chacune de ces formes de violence atteint l’intégrité physique et psychologique. Si la violence verbale est moins spectaculaire, elle n’en est pas moins préjudiciable et destructrice au même titre que les coups. Être dénigrée devant autrui, se voir interdire des sorties avec ses amies, perdre son réseau affectif, se faire dire qu’on est bonne à rien, être toujours surveillée, se faire crier après continuellement, recevoir des menaces de coups même si elles ne sont pas mises à exécution, vivre dans la peur du coup ou du cri, se faire insulter, se faire donner des ordres, voilà mille et une facettes de la violence qui ne laissent pas de traces physiques mais réussissent à démolir l’estime de soi et l’intégrité morale de la femme qui subit de la violence. Les types ...

VIOLENCE FAMILIALE 6e partie

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VIOLENCE FAMILIALE 5e partie

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Les femmes sont-elles davantage victimes de la violence grave? De l’autre côté du miroir, lorsque nous examinons les statistiques de violence conjugale provenant des sources policières, nous obtenons un tout autre portrait. En effet, les taux de violence conjugale sont alors plus bas mais impliquent une violence physique majeure, plus grave, et, surtout, ils montrent une asymétrie dans la violence subie. La majorité des agresseurs sont des hommes et la majorité des victimes sont des femmes. La violence des hommes est alors instrumentale, exercée dans le but de contrôler la partenaire. Elle est plus systématique et persistante, elle se poursuit au fil du temps. La violence conjugale majeure cause des blessures et a des conséquences graves sur le plan de l’intégrité physique et mentale. Le taux de blessures nécessitant des soins médicaux ou entraînant une absence au travail varie de 50% à 75%. La violence des femmes, dans ce contexte, est expressive et autodéfensive. On parle d’une dynam...

VIOLENCE FAMILIALE 4e partie

Les hommes sont-ils victimes de violence conjugale? Les résultats obtenus dans les enquêtes portant sur la résolution des conflits familiaux indiquent une symétrie de la violence conjugale. Les taux de violence vécue par les conjoints sont élevés et ont tendance à être équivalents entre les hommes et les femmes. Ce résultat est constant dans toutes les enquêtes. Dans l’ESG de 1999, le taux de prévalence de la violence subie de la part du partenaire actuel est de 13/00 pour les hommes et de 17/00 pour les femmes au Québec. Au Canada, elle est de 17/00 tant pour les hommes québécois et 29/00 pour les femmes. Les taux quinquennaux paraissent étonnants. Cela signifie-t-il que les hommes sont davantage victimes que les femmes? Selon Laroche (2003, p.37), s’il se confirme dans des enquêtes subséquentes, cet écart sur cinq ans pourrait vouloir dire que « les hommes ont tendance à demeurer plus longtemps que les femmes dans une union marquée par la violence conjugale ». Il est aussi pos...

VIOLENCE FAMILIALE 3e partie

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La violence conjugale « Une femme sur deux est victime de violence. » Titre alarmiste? Au Canada, plus d’une femme sur deux avoue avoir été victime d’un acte de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie adulte (Statistique Canada, 1993). Près de 48% de ces femmes ont été agressées par un homme qu’elles connaissaient – 25% par leur conjoint. En 1980, le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme publiait une étude basée sur des données de 1978 affirmant que, « chaque année, une Canadienne sur 10 était battue ». Depuis, différentes statistiques circulent et soulèvent toujours des questions sur leur validité. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il existe deux sources de données qui fournissent un portrait contrasté de la violence conjugale. La première source renvoie à une catégorie d’études qui portent sur les stratégies de résolution des conflits familiaux. Elle fournit des statistiques concernant les taux de violence subie par les femmes et par les hommes. Dans ce genr...

VIOLENCE FAMILIALE 2e partie

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Une question de pouvoir et d’inégalité Plusieurs recherches montrent que le modèle de la violence familiale s’appuie sur les notions de pouvoir et d’inégalité des sexes et des générations (Propper, 1990). Ce sont les membres les plus forts de la famille qui exercent une violence envers les plus faibles ou les plus démunis : les maris sont violents à l’égard de leur épouse et les parents vis-à-vis de leurs enfants parce qu’ils détiennent un pouvoir social, économique et physique sur eux. L’utilisation de la violence devient alors un moyen de contrôler les individus sur qui s’exerce le pouvoir. Dans notre société, le groupe des hommes est en situation de pouvoir et d’autorité. Malgré les changements apportés dans les lois, l’idéologie patriarcale sur laquelle est basée cette position de domination est loin d’être disparue. Qui plus est, les structures existantes dans le monde du travail et des loisirs font perdurer cette position privilégiée du groupe des hommes. Le contrôle patriarcal n...

VIOLENCE FAMILIALE 1e partie

LA VIOLENCE FAMILIALE La vie quotidienne, comme nous venons de le voir, s’enrichir de toutes sortes de configurations qui prennent en compte le temps, l’espace et les relations avec les autres. Pourtant, il est un domaine des relations familiales qui, enfermé dans l’espace de la maison, a été longtemps tenu au secret le plus strict. Ne disait-on pas encore tout récemment : « ce sont des secrets de famille »? Autant les bons coups des membres d’une famille sont fièrement exposés sur la place publique, autant les mauvais agissements, les infractions aux normes, les relations plus ou moins conformes aux valeurs sociales sont passés sous silence, cachés dans la maison, réglés entre membres de la famille. Ce sont les secrets de famille qui taisent les différentes formes de déviance : la violence familiale et conjugale, l’agression sexuelle, l’inceste ou toute autre forme de transgression des interdits sociaux liés à la vie de famille. De la tolérance au refus Il ne faut pas croire que le...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 122 partie

Vérité et jeu du désir Le désir, nous l’avons expliqué, est une forme de l’attente mais une forme créatrice qui organise le temps le plus proche et qui réclame l’accord de l’autre. Cette tension cet envoûtement signent le désir authentique. Il y a effectivement des comédies du désir et nous aurons recours pour retrouver les différents désirs, aux très riches contributions apportées ici, dans l’optique lacanienne, par le Dr Millon. Imaginons un jeune homme à l’intention lucide et raisonnée, soucieux de s’approprier sexuellement une femme et qui tient à rester, pour ce faire, dans le monde calculateur de la conquête amoureuse avec ses gestes et ses dialogues. Cet homme utilise sa science de l’amour, en pleine conscience de ses moyens, quitte à jouer la comédie de l’amour ou celle du désir. Le désir est ici visé du sexe en tant que tel, il est une forme du comportement des corps pour la satisfaction réciproque des individus qui ont fait la découverte des gestes éveillant le sensorium se...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 121 partie

C’est la misère du désir L’expérience intérieure du désir demande à la conscience désirante une sensibilité aussi vive à l’angoisse qui fonde l’interdit qu’à la volonté de la transcender ou de l’enfreindre. Le désir s’impose comme un scandale. L’interdit immémorial qui pèse sur lui doit être matériellement est psychologiquement dépassé pour que le geste d’amour s’incarne. Le désir naît au centre de l’être, contre toute parade, en dépit de toute pédagogie préalable; il visite le moine en sa cellule, l’adolescent dans sa prière, le vieillard dans son lit vide. Le désir ne choisit ni le lieu ni l’heure, il vise la reine comme la bergère, il n’est pas poli, il est libre. Libre, donc menacé. Menacé de l’extérieur, par le réseau légal, certes, mais surveillé plus férocement de l’intérieur par l’interdit mythique, la loi sacrée non écrite, l’angoisse sexuelle. « Je désire faire l’amour avec toi », dit Pierre à Simone et Simone ne dit pas non. Mais le moment est-il favorable et le lieu bi...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 120 partie

L’ambiguïté du désir « Le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier », disait Clemenceau, qui avait bien de l’esprit, il est trop évident que la réalisation imaginaire peut être plus riche que la réalité consommée. D’où cette coquetterie qui consiste à faire durer le désir. Mais le désir lui-même est un escalier; il a ses rythmes : on ne peut s’arrêter longtemps à chaque marche; le désir est un intervalle : il faut assortir cet intervalle des multiples jeux de l’amour. La caresse intervient ici comme investissement narcissique du désir et le décor fait au désir sa demeure. Ne nous croyons pas hors du décor. Il est aboli par le plaisir, non par le désir, en tout cas incomplètement. Le désir est aussi une expérience esthétique. À la sexualité qui est une réalité cosmique, la nature donne l’avantage de la fusion symbolique de l’être et du monde. Il n’est pas de plus belles noces que celles des corps, des plages et des forêts. De tous les décors de l’amour, le plu...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 119 partie

Le langage du désir comme moyen d’expression Le désir sexuel est « l’attente du déroulement amoureux et sa réalisation imaginaire ». Mais, le sens de la rencontre qu’il anticipe est à rechercher dans plusieurs directions : langage des corps, mais aussi échanges du sexe. Le désir est une invocation à l’autre. Il est ce par quoi la demande se veut alliance et se fait lien. « Toute demande est demande d’amour, appel à l’autre en tant que tel. » Le désir sexuel est le moyen le plus secret et le plus révélateur que l’homme et la femme adoptent pour incarner cette signification d’amour. C’est ici que le sexe devient expression de l’échange. Nous sommes loin de « l’esthète » à l’orientale, qui se contemple lui-même dans sa prouesse, observe son intensité et sa durée, se donne à lui-même un brevet de maîtrise. Ici le sexe se fait communication interpersonnelle et se donne le désir pour langage. Certes, le désir, moyen d’expansion, se donne lui-même des moyens d’expression. C’est la « ...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 118 partie

Va-t-on redéfinir le désir? Affirmer que le désir est une intumescence, une congestion localisée tendant à une réduction de la tension et à l’apaisement de la libido par la rencontre sexuelle, nous paraît tout à fait insuffisant; il s’agit d’un naturalisme digne de l’auteur d’une certaine « condition sexuelle des Français », où il ne saurait être question de condition sexuelle, mais de comportements. Pierre peut désirer le baiser, l’approche, l’étreinte, l’union sexuelle ou même simplement le frôlement, le regard, le parfum ou la voix de Simone, mais il ne désire pas son propre désir, il ne traite pas son désir en objet, il personnalise son désir et s’il désire le désir c’est bien celui de l’autre. Même dans les phantasmes du solipsisme, le désir s’investit dans la personne, il y a désir du sexe de l’autre. Même dans les phantasmes du solipsisme, le désir s’investit dans la personne, il y a désir du sexe de l’autre; même si cet autre n’est qu’une réalité absente, c’est une réalité se...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 117 partie

Le mystère nommé Désir peut se conjuguer au masculin et au féminin. Nous allons retrouver au niveau du désir sexuel ce même appel, cette même invitation où s’inscrit infailliblement l’angoisse interrogative du double mesage reçu ou refusé. Qu’est-ce que le désir sexuel sinon l’anticipation de l’acte? Qu’est-ce que le désir, sinon la préconstruction imaginative de la rencontre sexuelle? En quoi l’ëtre de l’homme et l’être de la femme sont-ils mis en question par leur désir? L’homme (vir) est consacré par son désir. Le désir donne à l’homme sa marque d’homme : le mouvement, le dynamisme extérieur, l’acceptation du risque. La femme se reconnaît en tant que femme par le désir masculin. Elle est saluée par ce désir. Tout hommage qui n’est pas sous-entendu par le désir participe de la courtoisie. Celle-ci s’adresse à la personnalité, non à la femme. La femme, fréquemment, se moque du désir, mais elle l’allume. C’est sa façon à elle de se rassurer sur son être, sur sa vitalité, sur sa...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 116 partie

Le désir, c’est quoi au juste? Au commencement était le désir…Nous sommes fondamentalement désirants. La création est le résultat du désir. L’œuvre est l’objet d’un désir. Le désir est l’impulsion par laquelle l’être transforme le monde; il faut désirer pour créer : désirer créer, puis créer ensuite. « Le désir, dit Jean Lacrois, est la force primordiale qui est à la base de toutes choses. » Ainsi, dialectiquement, le désir précède le sexe. Je ne suis littéralement sexué qu’à partir du moment où je veux confronter mon désir à la créature; jusque-là, ma sexualité est virtuelle. Le désir est langage et communication. Il est trait d’union entre les êtres, un signal qui appelle une réponse. On ne désire pas le désir mais un être ou une chose. Désirer, c’est se dépasser. L’élément créateur de dynamique du désir est fréquemment sous-évalué. Il l’est par deux écoles différentes : l’une occidentale et mystique, privilégiant le désir de Dieu, met au second plan et au second degré le dés...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 115 partie

Les couples se présentent souvent en thérapie en se plaignant d’incompatibilité de caractère, de divergence dans leurs idéaux et leurs valeurs, d’un sentiment d’étouffement, ou de la crainte d’être abandonnés. Derrière ces souffrances se cache une répétition traumatique des enjeux infantiles réactualisés dans les composantes défensives de leur collusion inconsciente. Ces impasses les paralysent autour d’une même problématique non résolue. COLLUSION : CONCEPT Dans notre société post moderne, les références sont plurielles. Certains ont une vision romantique du couple, issue de la lecture des classiques. D'autres nourrissent à son égard des préjugés qui datent des années 60 et 70, aux couleurs de la révolution sexuelle et du conflit des générations. Pour d'autres encore, le couple est une association qui n'existe que pour satisfaire une volonté d'affirmation sociale. Enfin, il y a ceux qui ne désirent que des histoires d'une nuit, et , inversement, ceux qui espèr...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 114 partie

Chaque couple, dans sa vie sexuelle, a des forces et des faiblesses bien particulières. Un autre atout, dans le couple que forment Claire et Thomas, est qu’ils ont tous deux un sujet : « Parfois, j’attends que Thomas soit excité car je ne veux pas faire les premiers pas. Mais si ça n’arrive pas, alors je lui fais des avances. Et il semble toujours prêt. Il n’est pas du genre ‘pas ce soir chérie’. L’envie est mutuelle. » Un autre avantage est que Claire atteint facilement l’orgasme. Mais ce n’est pas seulement un cadeau de la nature : elle a trouvé le moyen de se relaxer et de se mettre dans un état d’esprit positif, ce qui l’aide à avoir des orgasmes plus intenses. « J’essaye de ne pas lutter pour atteindre l’orgasme, » dit-elle. « Il m’arrive parfois d’avoir à l’esprit l’image de l’orgasme que je désire avoir, puis je m’astreins à penser à certaines choses dont je sais qu’elles vont me conduire à l’orgasme. Par ce moyen, j’obtiens des orgasmes satisfaisants sur le moment, mais...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 113 partie

CLAIRE ET THOMAS : UNE RELATION PRIVILÉGIÉE Pour que vous ayez une meilleure idée de ce qui vous attend, je vais vous parler d’un de ces couples exceptionnels qui savent maîtriser l’art de créer et de persévérer entre eux un climat sexuel passionné. Claire et Thomas, 45 ans environ, sont mariés depuis seize ans. Il s’agit pour tous deux d’un remariage. Thomas est administrateur dans une agence de services sociaux, et Claire est graphiste. Ils ont été parmi les premiers que j’ai interviewés pour ce livre. En relisant mes notes pour la rédaction de ce chapitre, j’ai été à nouveau frappé de voir à quel point ce couple illustrait bien la plupart des éléments-clés de ce programme. Je leur ai d’abord demandé de remplir le questionnaire sur le Style de sexualité. Ensuite, j’ai comparé leurs résultats. D’après leurs commentaires, il était évident que tous deux avaient du mal à séparer la sexualité de l’intimité. Thomas a dit : « J’ai eu quelques difficultés pour répondre aux affirmation...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 112 partie

COMMENT CONNAÎTRE UNE PASSION PLUS INTENSE En plus de reconnaître vos peurs, en général, de la sexualité et de l’intimité, vous devez aussi surmonter les difficultés spécifiques qui se dressent sur votre chemin, telles que le manque de désir, les inhibitions sexuelles, le manque de romanesque ou d’intimité émotionnelle. Le but de ce livre ‘Bien vivre la relation’ est de vous y aider. Voyons ensemble ce que vous avez déjà accompli jusqu’à maintenant. En répondant au questionnaire sur votre Style de sexualité, vous avez mis en lumière vos forces et vos faiblesses dans les neuf domaines-clés de votre relation amoureuse. En lisant très attentivement les chapitres concernant ces domaines particuliers, vous avez eu des réponses à certaines de vos questions et j’espère qu’à présent les choses sont plus claires pour vous. Et puis, en pratiquant les exercices proposés à la fin de chaque chapitre, vous avez progressivement transformé vos connaissances toutes fraîches en nouveaux modes de co...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 111 partie

AFFRONTER VOTRE PEUR DE LA PASSION Une fois que votre partenaire et vous n’êtes plus retenus par l’une ou l’autre de ces peurs, cela mérite d’être dignement fêté! Vous faites alors partie de ces heureux élus capables de connaître des degrés intenses de passion sexuelle. Dès lors, votre tâche est de continuer à alimenter les neuf aspects de la sexualité précédemment décrits afin de maintenir votre relation dans les hautes sphères de l’intimité et de la sexualité. Il n’y a aucune limite à la passion. Mais si vous avez l’impression que vos rapports amoureux sont toujours inhibés par l’une de ces peurs, ou plusieurs, il y a beaucoup de choses à faire pour arriver à les surmonter. Déjà, et avant tout, le fait de reconnaître ces peurs va beaucoup vous aider. En identifiant une angoisse spécifique (la peur de perdre le contrôle, la peur de perdre l’autre, etc.), vous commencez à sortir de l’impasse où vous vous étiez mis(e). C’est déjà un grand pas en avant car nier un fait demande énorm...

LA NOTION DU DÉSIR CHEZ LE COUPLE 110 partie

8. La peur des attitudes sexuelles en dehors du couple : faire taire votre sexualité est une façon de vous protéger de la tentation. Tant que vous restez bloqué(e) sexuellement, vous n’avez pas à craindre que d’autres personnes soient attirées sexuellement par vous, ou que vous soyez attiré(e) par elles. Si vous libérez votre sexualité, vous ne disposez plus de cette protection. Vous pouvez craindre de ne plus être capable de résister aux avances sexuelles des autres ou de contrôler vos propres désirs. Savoir imposer des limites sexuelles appropriées et s’y tenir, est une condition indispensable à ‘bien vivre la relation’. L’idée selon laquelle le sexe est une force toute puissante que vous ne pouvez contrôler est purement un mythe. En libérant votre sexualité, vous allez certainement sentir les attirances sexuelles venant de vous ou des autres. Cependant, vous pouvez très bien décider de ne pas entrer dans le jeu. La maturité, c’est précisément de faire constamment le choix de ...