Retour au Bercail - 10e partie
« Doit-on pousser le schizophrène afin d’obtenir les résultats escomptés? ». Oui! Dans les conditions appropriées. D’abord, pousser signifie encourager, négocier, sans appliquer la force physique. La plupart des gens, malades ou autres, réagissent favorablement à voir leurs demandes respectées ou leur maladie acceptée. Pour parvenir à de tels résultats, le malade et celui qui le soutient doivent tous deux respecter ces conditions. Le malade ne doit pas tenir la maison sous la domination de sa maladie en menaçant de devenir agressif ou en se repliant sur lui-même si ses désirs ne sont pas comblés. Celui qui l’assiste ne doit pas non plus passer outre à sa maladie. Ensuite, il faut choisir le moment opportun pour encourager le malade, soit lorsque ce dernier a commencé à montrer de l’intérêt pour certaines activités. Celles-ci, au début, peuvent être aussi passives que de fumer, manger ou regarder la télévision. À ce moment, un simple encouragement peut suffire à amener le malade...