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Affichage des messages du décembre, 2008

MÉMOIRE ET IMAGINATION

L’observation de la nature nous montre le nouveau côtoyant l’ancien. L’ancien se parant de formes nouvelles. De même dans notre vie intérieure les données de la mémoire sont juxtaposées aux constructions de l’imagination et parfois se produisent des superpositions ou des interférences, en sorte que souvenir et image tendent à se confondre. Nous voudrions ici les distinguer et préciser la nature de chacune de ces deux fonctions. 1) La mémoire est la représentation du passé : a) représentation le plus souvent impliquée dans l’action (mémoire agie ou mémoire habitude de Bergson); représentation parfois explicite (mémoire pensée ou mémoire-souvenir de Bergson). C’est de cette sorte de mémoire qu’il est question ici. 2) L’imagination est la faculté de penser par images. Cette pensée par images consiste : a) soit à reproduire le passé : dans ce cas l’imagination se confond avec la mémoire imaginative; b) soit à construire des représentations nouvelles à l’aide d’éléments fournis par l’e...

RAPPORTS ENTRE LA VOLONTÉ ET L'HABITUDE 8e

Après avoir exposé la thèse et l’antithèse, ne pourrions-nous pas faire la synthèse? Le sens commun, instruit par l’observation vulgaire, considère l’habitude et la volonté comme des fonctions opposées et des puissances antagonistes. Mais un examen plus attentif nous a fait découvrir des faits qui justifient le jugement contraire. Ne pourrait-on pas réduire cette contradiction et déterminer quelles sont les habitudes qui minent la volonté, et quelles sont celles qui la fortifient? Quelles habitudes la volonté est-elle créatrice et quelles sont celles dont elle empêche la formation? La réponse donnée par Maine de Biron est classique, il est des habitudes actives, comportant une certaine tension de la volonté, et des habitudes passives, qui n’ont rien de volontaire. Avec les premières la volonté a une affinité étroite : C’est avec les secondes seulement qu’elle se trouve en antagonisme il ne faut pas considérer l’habitude comme une faculté analogue à l’intelligence ou à la volonté et ...

RAPPORTS ENTRE LA VOLONTÉ ET L'HABITUDE 7e

Les habitudes acquises involontairement, elles-mêmes, ne restent pas longtemps en marge de toute activité volontaire. Les impressions habituelles deviennent agréables et, pour nous procurer le plaisir que nous y trouvons, l’intelligence et la volonté entrent en jeu, se mettant, en quelque sorte, au service de l’habitude, et par là, la renforcent. Le petit fonctionnaire réglé comme une horloge aime cette vie sans imprévu. Aussi tend-il de tout son effort à éviter ce qui le troublerait, faisant preuve parfois, d’une irrésistible énergie pour se dispenser de toute dépense d’énergie. Si les animaux ont beaucoup moins d’habitudes que l’homme, n’est-ce pas parce qu’il leur manque la raison et la volonté, facteurs puissants de la formation et du maintien des habitudes? Mais, en revanche, la puissance de la volonté tient beaucoup moins à sa force primitive qu’aux habitudes qui, au cours de la vie, sont venues la renforcer. L’habitude de l’action use peu à peu les résistances que les chose...

RAPPORTS ENTRE LA VOLONTÉ ET L'HABITUDE 6e

La perfection de l’habitude ne consiste pas davantage dans la suppression de tout effort : l’habitude de faire effort et de maintenir compte parmi les plus importantes. De plus, cette habitude de l’effort se rencontre, quand on sait bien observer, dans un très grand nombre d’autres habitudes fort diverses. Il reste un certain effort chez le chauffeur le plus expérimenté qui ne s’abandonne jamais totalement à la contemplation du paysage et ne suit que d’une oreille la discussion qui a lieu derrière lui. La tricoteuse, dans un groupe qui bavarde, se réserve, c'est-à-dire qu’elle réserve une partie de son attention par le travail automatique auquel elle se livre; si, à un moment donné elle veut prendre à la conversation une part plus active, elle laisse son tricot, la discussion ne permettant pas un effort partagé – l’habitude ne supprime donc pas l’effort : elle supprime seulement les efforts maladroits, permet de réduire la tension à sa mesure la plus juste, et, par là, évite, no...

RAPPORTS ENTRE LA VOLONTÉ ET L'HABITUDE 5e

En effet, il n'est nullement nécessaire pourqu'un acte mérite le qualificatif de volontaire, qu'il soit difficile. Sans doute, la difficulté vaincue peut montrer qu'il y a eu volonté et non activité automatique: ainsi l'effort que je dois faire pour me lever le matin me confirme que c'est pour un motif rationnel et non par abandon à mon penchant naturel que je sors de mon lit. Mais un acte n'en est pas moins volontaire pour être fait sans effort; ainsi, bien souvent, c'est sans effort que le juge porte son verdict et personne ne songera à déclarer son acte involontaire. Bien plus, la difficulté éprouvée montre les efforts possibles, je ne voudrai jamais autant de bien à un ennemi qu'à celui qui m'est naturellement sympathique; la volonté n'est totale que lorsque l'objet vers lequel elle se porte nous paraît totalement bon. L'acte volontaire n'est donc pas le résultat d'une activité intellectuelle crispée sur elle-même, sans fa...

RAPPORTS ENTRE LA VOLONTÉ ET L'HABITUDE 4e

Le mot d'ordre est en contradiction flagrante avec l'enseignement de tous les éducateurs, echo de la sagesse des siècles, qui nous recommandent de prendre le plus de bonnes habitudes possible. Cette remarque doit nous faire soupçonner que nous n'avons pas fait de l'objet de notre étude une analyse complète et qu'il ya d'autres points de vue à considérer. Habitude et volonté ne sont peut-être pas aussi dissemblables qu'on le pense, et l'action qu'elles exercent l'une sur l'autre n'est peut-être pas nécessairement une action destructrice. Il est essentiel à l'acte volontaire d'être conçu et dirigé par l'intelligence; un acte qui serait éxécuté sans intervention de pensée ne pourrait être attribué à la volonté. Mais il n'est pas nécessaire, pour qu'une action puisse être volontaire, que tous les éléments qu'elle comporte soient chaque fois, étudiés avec précision, réfléchis dans le moindre détail. Le chirurgien nov...

RAPPORTS ENTRE LA VOLONTÉ ET L'HABITUDE 3e

Différent si profondément dans leur nature, volonté et habitude exercent l'une sur l'autre une action inhibitrice profonde; le développement de la volonté est un obstacle qui s'oppose à l'établissement des habitudes; le règne des habitudes consacre l'esclavage de la volonté. Sans doute, il est des habitudes appelées volontaires: soit que les premiers actes qui les implantèrent aient été posés volontairement, soit que l'habitude elle-même ait été voulue et acquise méthodiquement par la répétition systématique de certains actes. C'est le cas des habitudes de politesse, de celles que l'on acquiert au cours de l'apprentissage ou de la formation: goût musical ou littéraire, habileté professionnelle, amour du travail..... Mais, volontaires à l'origine. Ces attitudes de l'esprit, une fois devenues de vraies habitudes, sont indépendantes de la volonté. Bien plus, elles tiennent la volonté sous leur dépendance: elles se transforment, en effet, en ...

RAPPORTS ENTRE LA VOLONTÉ ET L'HABITUDE 2e

L'habitude, en effet, passe pour un mode d'agir mécanique. Les divers mouvements élémentaires dont se compose un acte habituel se succèdent sans que la réflexion ait à intervenir; le premier déclenchant le second et le second les suivants, jusqu'au dernier que les circonstances changent et que l'action habituelle ne soit plus adaptée, elle tendra à se reproduire, stéréotypée, au risque de manquer le but. Ainsi, celui qui a appris la dactylographie ne pourra pas, de longtemps, avec un clavier différent, oublier la place des lettres dans l'ancienne machine et, malgré lui, ses doigts continueront à les chercher où elles ne sont plus. La perfection de l'habitude aboutit même à une sorte d'inconscience des opérations executées: demandez même de le ralentir, de manière à vous permettre de le mieux observer. Cette lenteur devrait lui donner encore plus de sûreté; au contraire , elle la déconcerte; la tricoteuse s'embrouille et ne retrouve sa facilité de trav...

RAPPORTS ENTRE LA VOLONTÉ ET L'HABITUDE

Volonté et habitude nous laissent tout d'abord l'impression, considérées en elles-mêmes, de deux manières d'être ou d'agir essentiellement différentes; considérées dans l'action qu'elles exercent l'une sur l'autre, comme des forces opposées et antagonistes. N'est volontaire, en effet, que l'acte éxécuté avec la connaissance du but poursuivi et des moyens mis en oeuvre pour aboutir au résultat désiré. Ainsi, voulant traiter ce sujet et obtenir une appréciation meilleure que celle que me mérita un sujet antérieur, je me suis organisé, en tenant compte des recommandations qui me furent faites et de ce que m'a appris l'expérience: J'ai longuement réfléchi sur le texte proposé, sachant combien il est fréquent de "passer à côté de la question"; une fois la question précisée, j'ai fait quelques lectures dans l'espoir de trouver un peu de lumière sur le problème à résoudre; enfin, connaissant la paresse naturelle de mon espr...

RÔLE DE L’AFFECTIVITÉ DANS L’ACTIVITÉ

PLAISIR ET DOULEUR. TENDANCES C’est quoi la conception du primat de l’activité dans la vie psychique de l’homme? Introduction La philosophie moderne issue de Descartes, penseur féru des « idées claires et distinctes », fut foncièrement intellectualiste : ce sont les opérations intellectuelles qui retinrent le plus l’attention des psychologues (rappelons-nous les multiples « Essais sur l’Entendement »); par suite, sauf quelques écrivains moralistes plus hommes qu’hommes de leur temps – tel Pascal, qui avouait que « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas » - , les philosophes de cette époque trouvent l’explication essentielle de la vie intérieure de l’homme dans l’intelligence ou la raison. La période contemporaine marque une forte réaction contre l’intellectualisme classique. Un courant de pensée parti de Rousseau, continué par les romantiques, a mis en relief l’importance de l’affectivité. Que doit-on penser de cette conception? Faut-il admettr...

Le Travail sur le Rêve

À la lumière du processus décrit par Meltzer (1967, 1984b), il devient évident que l’interprétation du rêve demande à la fois un travail intellectuel et une élaboration fantasmatique et émotive de la part du couple thérapeute-patient. Meltzer (1984a) propose d’aborder le travail sur le rêve en deux étapes, une première d’exploration et une seconde d’analyse. Il voit ce travail comme un périple en spirale où le patient et le thérapeute tentent de se rapprocher progressivement du sens du rêve, reliant ensemble de plus en plus d’éléments jusqu’à formuler une interprétation qui résumerait en quelque sorte ce voyage et dont le sens s’organiserait autour du transfert. L’étape exploratoire est pour lui très importante, puisqu’elle permet au patient de s’identifier à la capacité du thérapeute d’explorer le fantasme. Il rejoint en cela Feigelson (1978) qui mentionne l’importance de montrer au patient à réfléchir sur le rêve. À l’instar de tout autre matériel produit par l’enfant en psychothérap...

Rêve et Transfert

En mettant en scène les scénarios internes et les fantasmes du sujet concernant ses objets internes et leurs interrelations, le rêve illustre la relation transférencielle vécue par l'enfant au cours de sa psychothérapie. Les concepts du contenant-contenu, d'identification projective et de fonction alpha proposés par Klein (1946) et Bion 1962) et approfondis par Meltzer (1984b) permettent d'entretenir le processus transférentiel et ses manifestations oniriques selon une perspective plus large et plus complexe. Décrivant l'interaction mère-enfant, Meltzer (1984b) trace un parallèle entre ce qui est vécu au sein de la relation maternelle et ce qui est vécu dans le couple thérapeute-patient. Ainsi l'enfant, aux prises avec une angoisse intolérable, ressent le besoin de projeter dans la mère cette angoisse afin de s'en soulager lorsque la mère peut s'identifier à cette angoisse et la tolérer, elle joue pour son enfant un rôle de contenant de l'angoisse psychi...

Nature et Fonction 4e

Bion (1964) quant à lui; en développant une théorie psychanalytique de la pensée, on est venu à considérer le rêve comme une manifestation de la fonction de penser. Le rêve devient ainsi une tentative d'élaboration psychique de sensations corporelles autrement "non pensables" Le rêve permet au rêveur de trouver des évolutions à ses conflits intrapsychiques en favorisant le recours à ce qu'il nomme la fonction alpha, c'est à dire la capacité de penser les pensées, ce qui, pour Bion (1964), ouvre la voie à la croissance psychique. Pour Meltzer (1984), suivant en cela les travaux de Klein (1946, 1958) et Bion (1964), tout rêve devient donc une tentative de solutionner un conflit de la scène interne sur la scène interne. Les rêves sont des expériences (Meltzer, 1984a) quelquefois couronnées de succès, d'autres fois vouées à l'échec. Le but de ces expériences psychiques est de trouver une solution à un problème se posant au sein de la personnalité du rêveu...

Nature et Fonction 3e

Ainsi, les notions métapsychologiques nouvelles introduites par Klein (1940, 1955, 1958) décrivant les objets internes et leur organisation en un monde intérieur au sein du sujet permettent de mieux rendre compte de la richesse et de la complexité de l'expérience psychique. Au plan dynamique, la personnalité est donc vue comme le fruit de l'interaction des objets internes entre eux et avec le Self alors qu'au plan structural, l'organisation des objets internes selon la qualité qui leur est attribuée est vue comme en déterminant la structure. Ainsi, le surmoi, par exemple, peut être considéré comme un objet interne ou encore comme la synthèse de plusieurs objets internes qui exercerait une pression agressive ou persécutrice sur une partie du Self ou encore sur un autre objet interne (Brunet, Casoni 1989). En outre, en enrichissant la psychanalyse de ces deux notions métapsychologiques, Klein définit mieux le champ d'investigation découvert par Freud et qui est cons...

Nature et Fonction 2e

Ella Freeman-Sharpe (1937) reconnaît, quant à elle, au rêve deux valeurs fondamentales. Pour elle, le rêve est à la fois le clé de la compréhension des fantasmes inconscients et la clé de la réserve des souvenirs infantiles. Cependant, il est clair que pour elle, fantasmes inconscients et souvenirs infantiles ne sont que les deux faces d'une même pièce. Les techniques d'interprétation du rêve ont d'abord été centrées sur les mécanismes de déformation du rêve découverts par Freud (1900) dans le but de retracer derrière le contenu manifeste du rêve les éléments inconscients qui en constituent le contenu latent. Ces contributions de Freud (1900) sur le rêve ont été enrichies plus tard avec les apports de Klein (1946) concernant le monde intérieur du sujet et ceux de Bion (1964) à propos du fonctionnement de la pensée. C'est en décrivant l'appareil psychique comme un monde intérieur peuplé d'objets internes en interaction entre eux et avec le sujet que Klein (1940...

Nature et Fonction du Rêve

Nature et Fonction du Rêve. Si Freud (1900) voyait dans le rêve un outil idéal pour comprendre l'inconscient, il envisageait d'abaord la production onirique comme le gardien du sommeil. Ainsi le rêve prévenait le réveil du sujet en permettant une satisfaction fantasmatique de désir ou de la pulsion ressentie pendant le sommeil. Pour Freud (1900) donc, le rêve réussit lorsque le sommeil est préservé et échoue si le rêveur s'éveille. Aujourd'hui, pour L. Brunet et Dianne Casoni, les découvertes scientifiques nous ont permis d'apprendre qu'une fonction neuronale spécifique serait la véritable gardienne du sommeil paralysant les mouvements suscités par les rêves. La remise en question du rôle de gardien de sommeil, attribué par Freud (1900) au rêve a, pour d'autres motifs, également été proposée par Meltzer (1984) qui estimait à l'inverse de Freud (1900) que le sommeil est le gardien de notre capacité à rêver. Cependant, l'intérêt premier que porte le cl...

Les Caractères qui Permettent de Distinguer Le Rêve de La Veille 1er

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À côté de la veille, la vie humaine comporte le sommeil, et celui-ci, parfois à son début ou vers son terme, parfois au moment même où il est le plus profond, se peuple d’images qui s’enchaînent, se combinent et semblent former un tout : c’est le rêve. Ces rêves hypnagogiques, les rêves du sommeil léger ou du sommeil profond, peuvent-ils être distingués de l’état de veille? On connaît la boutade de Pascal : «Nul ne sait, hors la foi, s’il veille ou s’il dort». Et Spencer affirme : « Ce qu’un sauvage connaît en rêve est juste aussi réel pour lui que ce qu’il voit quand il est éveillé». (Spencer et Gillen, cités par Lévy-Bruhl, Fonctions mentales dans les sociétés inférieures, 55). Est-ce vrai? Durant le sommeil évidemment, l’illusion est complète; mais durant la veille bien des caractères peuvent nous aider à faire la distinction. L’analyse que nous allons en faire montrera que les différences et même les rapports qui existent entre la veille et le rêve et le rêve peuvent aider à établi...

PÉDOPHILIE ET SON TRAITEMENT

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Déf. : Attirance érotique d’un adulte pour de jeunes enfants. Le pédophile généralement retardé affectivement, inhibé ou névrosé, se sent en état d’infériorité devant la femme adulte et cherche des partenaires sexuels à sa mesure, c’est-à-dire des enfants de l’un ou l’autre sexe. Sous la plume de Lilianne Lacroix, on pouvait lire : « on ne les guérit pas, mais on les aide à mieux se contrôler. On a ainsi réduit la récidive à moitié ». Psychiatre à l’institut Pinel, le Dr G. Pinard traite les pédophiles. « Si on ne fait rien, ils vont récidiver, c’est sûr. Il ne suffit pas de les punir, il faut aussi les soigner. Tout l’aspect thérapeutique que punitif est nécessaire ». Si la loi condamne toute relation sexuelle avec une personne de moins de 18 ans, les psychiatres se font plus précis quand il s’agit de décrire la pédophilie et préfèrent parler de victimes de moins de 14 ans ou d’un écart minimum de cinq entre autre les deux personnes. On peut alors parler de pédophilie au sens propre. ...

Au Compte-goutte - La Sexualité 5e

Masochisme (sexuel) (du nom de Sacher Masoch, écrivain autrichien) trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont obtenues en se faisant infliger des souffrances physiques ou psychologiques. Sadisme (sexuel) (du nom du marquis de Sade, écrivain français). Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont obtenues en infligeant à l'autre une douleur physique ou psychologique. Exhibitionnisme. Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont obtenues par l'effet de surprise provoqué chez une personne par l'exposition de ses organes génitaux. Voyeurisme. Trouble psychosexuel caractérisé par le fait que l'excitation et la gratification sexuelles sont le plus souvent obtenues à partir de l'observation de personnes étrangères se déshabillant ou se livrant à une activité sexuelle. Pédophilie (du grec Paido = en...

Au Compte-goutte - La Sexualité 4e

Déviance. Il existe de nombreuses variations dans l'expression de la sexualité qui enrichissent la vie sexuelle des partenaires. En ce sens, un comportement, même déviant, ne peut être considéré commune pathologique s'il s'exprime entre individus consentants. Le DSM III ne parle donc de troubles psychosexuels qu'en cas de troubles de l'identité sexuelle, de déviations sexuelles portant sur des objets inhabituels, des troubles de la fonction sexuelle Les troubles de l'identité de genre comprennent principalement le transexualisme, qui correspond au désir "d'être" de l'autre sexe - trouble psychosexuel caractérisé par le fait que la personne, homme ou femme, se sent profondément comme faisant partie du sexe opposé, au point parfois de prendre en horreur tout ce qui a trait à son propre sexe. Paraphilie (du grec para = à côté, et-philos = ami). Déviation sexuelle amenant l'individu à rechercher l'excitation et la gratification sexuelles à ...

Au Compte-goutte - La Sexualité 3e

Des recherches ont été entreprises à l'aide de l'alpha-androstenol, une phéromone extraite de la sueur masculine. Durden-Smith (1980) montra que la vaporisation dans l'air de cette substance amenait les sujets à juger des photos d'hommes et de femmes plus attrayantes, ou, encore à traîner plus longtemps dans les cabines téléphoniques où cette vaporisation avait eu lieu. De plus, dans les salles d'attentes ou au théâtre, les femmes avaient plus souvent tendance à s'asseoir sur les sièges qui en étaient imprégnés. Dans la société occidentale, une certaine conception de l'hygiène corporelle a entraîné des pratiques allant des bains et des douches systématiques à l'utilisation de désodorisants, amenant ainsi les odeurs naturelles à perdre tout pouvoir. Une revalorisation de la sexualité passe peut-être par une restitution du droit de parole à ces messages corporels. L'éthologiste Elbi - Elbesfeldt a rapporté qu'en nouvelle Guinée, dans certaines ...

Au Compte-goutte - La Sexualité 2e

On sait cependant que, chez la femme, la fonction affective est principalement développée entre la puberté et la ménopause, alors qu'avant et au-delà de ces limites de la fonction reproductive, elle ne diffère pas de celle de l'homme. Il existerait également chez elle des variations durant le cycle oestral la rendant plus sensible aux odeurs au moment de l'ovulation . Des variations existeraient même pendant la journée, où elle serait plus réceptive le matin que le soir. À quoi peut correspondre cette sensibilité? Il semble tout d'abord que chacun de nous possède une odeur personnelle qui l'identifie plus ou moins inconsciemment au "nez" des autres. Cette odeur varierait notamment avec la couleur de la peau ou celle des cheveux, mais également selon le sexe; les hommes et les femmes dégagent une odeur différente due à des sécrétions spécifiques. Trois types de sécrétions joueraient un rôle particulièrement important dans l'attraction exercée entre...